La
gendarmerie mobile à TOULOUSE
|
C'est
en 1937 que la gendarmerie mobile fut installée à
Toulouse avec la création de la 12e légion de
garde
républicaine mobile. La taille et
l'implantation des unités composant cette formation n'ont
cessé de varier avec le temps pour répondre aux
nécessités du moment, aux différents
découpages territoriaux militaires et administratifs de la France, aux
engagements internationaux du pays, à l'évolution des
équipements technologiques et des moyens de transport, enfin aux
impératifs de casernement. Organisée en
légion à son origine, la 12e légion de
garde républicaine mobile
comprenait un état major de
légion installé à Toulouse, deux
états-majors de groupe, dont un à Toulouse et l'autre
à Marmande, un nombre variable
d'escadrons implantés sur une zone couvrant les régions
de
Midi-Pyrénées et d'Aquitaine.
Tantôt autonome, tantôt placée sous
l'autorité d'entités régionales, ce dossier vous
permettra de découvrir les officiers supérieurs qui ont
commandé la gendarmerie mobile à Toulouse.
Date de création : 26
juin 1937 (DM n° 26079 T/10 G
du 26 juin 1937 )
Commandant de légion | État des services |
GAUTHIER Eugène |
Engagé
volontaire, GAUTHIER, Eugène, Germain, Jules arrive le 31
août 1900 au 1er régiment d'infanterie.
Nommé
caporal en 1901, puis sergent fourrier en 1902, il entre comme
élève officier à l'école militaire
d'infanterie le 15 octobre 1908. Promu lieutenant en 1909, il est
affecté au 127e RI puis est nommé par
décision
ministérielle lieutenant de gendarmerie le 23 septembre 1913 et
affecté à la 16e légion de gendarmerie.
Pendant la
guerre, il se porte volontaire pour servir aux Armées dans le
127e RI. Passé au 14e RI le 9 janvier
1915, il est blessé
et évacué. Promu capitaine le 7 juillet 1917, il est
affecté à la 16e légion bis de
gendarmerie le 13
janvier 1918. Le 22 décembre 1927, il est promu chef d'escadron
et affecté à la compagnie autonome de la Corse puis
à la 17e légion de gendarmerie en novembre
1929. Promu
lieutenant-colonel le 20 juin 1935 il est affecté à la 4e
légion de garde républicaine mobile. Le 20 juin 1937, il sera désigné pour commander la 12e légion de garde républicaine mobile qui vient d'être créée à Toulouse. Il est promu au grade de colonel le 21 septembre 1937. Atteint par la limite d'âge, il sera rayé des contrôles de l'activité le 4 août 1940. |
Changement d'appellation : 8 février 1941 (DM n°1689 1/EMA du 8 février 1941 qui transforme les « légions de garde républicaine mobile » en « légions de Garde ».
Date
de création : 08
février 1941. La 12e
légion de garde républicaine mobile est remplacée
par la 6e légion de la garde.
Changement d'appellation : 12 octobre
1942 (décret no
2806 du 12 septembre 1942, les « légions de garde
»
sont remplacées par des « régiments
de la garde
». La 6e légion de la garde devient le 6e
régiment
de la garde.
Commandant | État des services |
BOIS Samuel |
C'est le 9 octobre 1911 que BOIS, Samuel, Louis, Alcide est appelé au service et incorporé au sein du 25e régiment d'infanterie. Nommé caporal en 1912 il est admis élève officier de réserve et promu sous-lieutenant le 1er avril 1913. Il est affecté au 107e régiment d'infanterie et libéré du service actif en novembre 1913, mais la guerre le rappelle et il part aux armées le 6 août 1914. Promu lieutenant d'active en décembre 1915 puis capitaine le 4 octobre 1916 il assure les fonctions d'adjudant-major du premier bataillon. Le 12 octobre 1920, il est admis à suivre les cours d'officier de gendarmerie à l'école d'application de la gendarmerie de Versailles. Promu capitaine de gendarmerie le 23 septembre 1921 il est affecté à la 12e légion de gendarmerie puis à la 18e le 9 mars 1926. Chef d'escadron le 25 décembre 1931 il est affecté à la légion de gendarmerie de Paris. Le 25 décembre 1937 il est promu lieutenant-colonel et rejoint la 2e légion de garde républicaine mobile à Toulouse et assure les fonctions d'adjoint au commandant de légion. Promu colonel le 25 décembre 1939, il est affecté au commandement de la 4e légion de garde républicaine mobile puis le 15 novembre 1940, remplace le colonel GAUTHIER au commandement du 6e régiment de la garde. En janvier 1942, il est affecté au commandement de la garde du 2e groupe de divisions militaires et sera promu général de brigade le 20 novembre 1942. |
PRATX Jean |
Le
6 octobre 1911, PRATX Jean-Pierre est appelé au service militaire
et incorporé au 7e bataillon de chasseurs à
pied. Le 1er
octobre 1912 il intègre l'école des officiers de
réserve. Promu sous-lieutenant le 1er avril 1913, il
est
affecté au 80e régiment d'infanterie. La
guerre le
rappelle sous les drapeaux. Il est nommé lieutenant à
titre définitif le 27 décembre 1915 et affecté au
406e régiment de marche. Promu capitaine le 28 juin
1918, il
rejoint le 15e régiment d'infanterie le 30 juin 1919.
Le 25 mars
1925, il est admis dans la gendarmerie et affecté à la
15e légion bis à Forcalquier. En
février 1930, il
est muté dans la 15e légion à
Alès. Promu
chef d'escadron le 25 décembre 1934, il est muté
commandant le 2e groupe d'escadron de la 2e
légion de
légion de garde républicaine mobile à Montauban
qui prend l'appellation de garde républicaine du sud le 9
septembre 1940. Le 15 novembre1940, il est muté à Toulouse et assure les fonctions d'adjoint au colonel de la 6e légion de garde républicaine mobile. Promu au grade de lieutenant-colonel le 25 mars 1941 il devient commandant par intérim de la 6e légion de la garde. Colonel le 25 novembre 1942, il est maintenu dans son affectation. Le 11 juin 1945, il est affecté au commandement de la 5e légion de garde républicaine à Limoges. |
Date de création : 9
février 1945 (DM.
n°5671 GEND.T) les unités perdent
leur dénomination de régiment pour reprendre
l'appellation de «légion de Garde
républicaine».
Commandant de légion | État des services |
ROUYER Lucien |
Commandant
la 3e légion de la garde à Montpellier en
1941, le
colonel Rouyer Lucien est placé en congé d'armistice et
retraité à compter du 15 décembre 1941. Il est rappelé à l'activité et commande l'école préparatoire de gendarmerie de Mamers le 12 janvier 1945. Muté le 7 août de la même année à Toulouse, il prend le commandement de la 6e légion de garde républicaine. Le 29 janvier 1946, il devient inspecteur des formations de la garde républicaine avant d'être nommé le 26 avril 1946 inspecteur de la gendarmerie à Toulouse. Le général ROUYER sera nommé directeur de la gendarmerie le 14 mai 1946. |
Réorganisation : 18 avril 1946 (DM n°135 EMA/3.0), la 6e légion de garde républicaine prend l'appellation de 5e légion de garde républicaine.
Date de création : 18
avril 1946.
Commandants de légion | État des services |
GENDRAULT Maurice |
Engagé
volontaire soldat de 2e classe au 90e régiment
d'infanterie le 6
avril 1915, GENDRAULT, Maurice, Robert suit les cours
d'élève-aspirant à Saint-Cyr d'avril à
septembre 1915. À l'issue il est muté aspirant au 125e
régiment d'infanterie. Sous-lieutenant le 6 juillet 1917, il
rejoint le 117e régiment d'infanterie. Lieutenant le
6 juillet
1919 il est muté au 13e régiment de tirailleurs. Le 2 octobre 1924, il est admis à l'école de la gendarmerie de Versailles. Promu au grade de lieutenant de gendarmerie le 25 juin 1925, il est muté à la 19e légion de gendarmerie à Affreville (Algérie) puis en Indochine le 22 novembre 1928. Capitaine le 24 septembre 1931, il est muté à Limoges et commande la 5e compagnie de la 2e légion de garde républicaine mobile. Le 25 février 1933, il passe à la 3e légion de GMR à Riom. Le 12 octobre 1939, il est muté à la 3e légion de gendarmerie à Rouen. Le 11 septembre 1940, il rejoint la légion de garde républicaine du centre à Clermont-Ferrant. Promu Chef d'escadron le 21 mars 1941, il est affecté au 4e régiment de la garde (commandant le 1er groupe). Lieutenant-colonel le 25 mars 1944 il est affecté à la 6e légion de garde républicaine à Toulouse et assure les fonctions d'adjoint au chef de corps. Passé à la 5e légion de garde républicaine suivant la réorganisation du 1er juin 1946, il est promu au grade de colonel le 1er janvier 1949 et devient commandant de la 5e légion de garde républicaine à Toulouse. Le colonel GENDRAULT sera admis à faire valoir ses droits à retraite le 22 décembre 1953. |
MAURIZOT Alexandre |
Appelé de la classe 1919, MORIZOT, Alexandre, Marius est incorporé au 168e régiment d'infanterie le 15 avril 1918. Nommé caporal le 4 mars 1919, il passe au 168e RI. Sergent-fourrier le 26 septembre 1919, il rejoint le 149e RI puis est nommé sergent-major le 12 juin 1920. À l'issue de plusieurs rengagements, il est nommé lieutenant le 1er octobre 1926 et passe au 110e RI. En août 1927, il embarque pour Casablanca pour être affecté au 15e régiment de tirailleurs algériens. Après un second séjour de 2 ans au Maroc il est rapatrié en métropole le 7 septembre 1924 et passe au 110e RI. Promu capitaine le 25 septembre 1934, il est admis à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles le 15 février 1935. À sa sortie d'école, il est affecté à la 1re légion de garde républicaine mobile, puis rejoint la 18e légion de gendarmerie à Pau le 29 décembre 1936. Chef d'escadron le 25 juin 1943, il passe à la légion de gendarmerie du Languedoc. Il rejoint les FFI de l'Aveyron en juin 1944 puis la 16e légion de gendarmerie. Le 13 avril 1945, il est détaché à l'encadrement des détachements de gendarmerie en occupation en Allemagne. Le 1er janvier 1948, il est promu lieutenant-colonel et maintenu au commandement de la légion de gendarmerie d'Autriche qu'il a rejoint le 1er juillet 1946. Affecté au commandement de la 5e légion-ter de gendarmerie, il embarque le 25 mai 1951 pour Saïgon où il est affecté à la 1re légion de marche de la GR. Rapatrié en fin de séjour il est affecté à la 5e légion de garde républicaine qu'il rejoint le 13 novembre 1953 et dont il assure le commandement au départ du colonel GENDRAULT. Atteint par la limite d'âge le 29 décembre 1954, il est promu au grade de colonel de réserve le même jour. |
Changement d'appellation : Le 23 septembre 1954 « la garde républicaine s’appellera désormais gendarmerie mobile ».
Changement d'appellation : par décret du 20 septembre 1954 la garde républicaine prend le nom de gendarmerie mobile. La 5e légion de garde républicaine devient la Ve légion de gendarmerie mobile.
Commandants de légion | État des services |
AUBERT Louis |
AUBERT Louis s'engage le 16 novembre 1920. Il est affecté au 96e RI où il est promu caporal en 1921 puis sergent. Volontaire pour servir dans l'armée Française du Levant il est affecté au 415e RI à Beyrouth en mars 1922. Rapatrié il est affecté au 14e bataillon de chasseur le 14 septembre 1923. Le 1er octobre 1925, il est admis à l'École militaire d'infanterie de St-Maixent. Sous-lieutenant en 1926 il rejoint le 7e bataillon de chasseur et sera promu lieutenant le 1er octobre 1928. Affecté au 64e régiment de tirailleur marocain à Casablanca en octobre 1928, il est rapatrié en métropole en novembre 1933 pour être affecté au 3e RTM. Promu au grade de capitaine le 25 décembre 1935, il est admis à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles le 1er janvier 1937. Le 1er août 1940, il rejoint la 15e légion de garde républicaine mobile puis la 2e en novembre 1940 avant d'être affecté au 4e régiment de la garde en mai 1943. Promu chef d'escadron le 26 juin 1943, il sera affecté à la 5e légion de garde républicaine en août 1945. Promu au grade de lieutenant-colonel le 1er octobre 1952, il passe à la 5e légion de gendarmerie mobile le 20 septembre 1954 et assure provisoirement les fonctions de commandant de légion. Il sera admis à faire valoir ses droits à la retraite le 1er octobre 1955. |
RAULET André |
C'est le 26 octobre 1921 que RAULET, André, Guillaume est incorporé à l'école spéciale de Saint-Cyr. Promu sous-lieutenant le 1er octobre 1923, il est affecté au 12e bataillon de chasseurs mitrailleurs. Lieutenant le 1er octobre 1925, il est mis à la disposition du général commandant en chef les troupes de Syrie. Il débarque à Beyrouth le 9 mars 1927 et affecté au 8e bataillon du 1er régiment étranger. En juillet 1927, il est affecté au 1er régiment étranger en Algérie. Le 1er octobre 1934, il est admis à l'école de gendarmerie de Versailles alors qu'il vient d'être promu capitaine. En 1935, il est successivement affecté à la 4e légion de garde républicaine mobile puis à la 7e. En juin 1938, il est affecté à la 12e légion de GRM puis à la 17e légion en septembre 1939. Détaché aux armées, il est fait prisonnier le 25 juin 1940. Il parvient à s'évader en novembre et est affecté à l'état-major du commandement des troupes en Tunisie. Promu chef d'escadron le 25 septembre 1941, il est affecté au 1er régiment de la garde en novembre 1942 puis au 6e en octobre 1943. En août 1945, il est affecté au centre administratif de la gendarmerie puis en janvier 1946 à la 6e légion de garde républicaine qui prend l'appellation de 5e légion de garde républicaine en avril 1946. Promu au grade de lieutenant-colonel, il est affecté en Allemagne pour commander la 1re légion de gendarmerie d'intervention. Colonel le 1er octobre 1951, il est muté à Tunis pour commander la légion. Il sera à nouveau muté en Allemagne en juillet 1954 pour commander la 3e légion de gendarmerie des FFA. Le 1er avril 1955, il est désigné pour commander la 5e légion de gendarmerie mobile à Toulouse. Il sera admis à la retraite le 22 octobre 1959. |
CANN Paul |
Engagé volontaire à Brest, CANN, Paul, Joseph est incorporé à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr le 13 octobre 1923. Sous-lieutenant en octobre 1925, il est promu lieutenant le 1er octobre 1927 et embarque pour Casablanca pour être affecté au 2e régiment étranger. Rapatrié en métropole en mai 1935, il est affecté au 91e RI de Givet. Capitaine le 25 septembre 1935, il est admis à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles en 1937 puis affecté à la 4e légion de garde républicaine mobile. En août 1939, il part aux armées en unité constituée, replié en janvier 1940, il est affecté à la 17e légion de garde républicaine mobile puis à la 6e légion de GRM en novembre 1940. En décembre il embarque pour Alger pour être affecté au 2e groupe de la Garde. Promu au grade de chef d'escadron le 26 juin 1943, il rejoint en 1944 les FFI. Affecté en 1945 au centre administratif de la gendarmerie, à la 2e légion de garde républicaine en mai 1946, au centre administratif de la gendarmerie en septembre 1949, il est promu au grade de lieutenant-colonel le 1er janvier 1953, il est affecté à la 3e légion de gendarmerie pour assurer les fonctions de commandant en second. Désigné pour servir aux légions de marche de GR d'Extrême-Orient, il part pour Saïgon en avril 1953. En avril 1955, il est affecté à la légion mixte de gendarmerie d'Indochine en qualité de liquidateur. Rapatrié en métropole en mai 1955, il est provisoirement affecté à la 3e légion de gendarmerie à Rennes avant d'être muté à Toulouse pour assurer les fonctions d'adjoint au chef de corps de la 5e légion de gendarmerie mobile et de commandant de légion par intérim jusqu'au 12 mars 1960, date à laquelle il est atteint par la limite d'âge. |
FLOUQUET Omer |
Appelé au service armé de la classe 1926, FLOUQUET Omer, Pierre est incorporé au 1er zouave au Maroc le 10 mai 1926. Caporal puis sergent-fourrier en mars 1927, il rengage en octobre 1927 au titre du 1er zouave et part pour Casablanca. En juin 1931 il est admis à l'école militaire de l'infanterie et des chars de combat à Saint-Maixent. Sous-lieutenant en octobre 1932, il est affecté au 67e RI et sera nommé lieutenant le 1er octobre 1934. Admis à l'école d'application de gendarmerie de Versailles en 1935 il est nommé lieutenant de gendarmerie et affecté à la 4e légion de garde républicaine mobile puis à la 3e légion de GRM. Il sera promu au grade de capitaine le 25 mars 1940 et affecté à la 14e légion de gendarmerie qui prendra le nom de légion de gendarmerie du Lyonnais en octobre 1943. Le 1er septembre 1945, il est affecté à la 1re légion de gendarmerie d'occupation en Allemagne puis au commandement de la compagnie de Baden-Baden le 18 mai 1946. Il est promu chef d'escadron le 10 octobre de la même année. En janvier 1947, il part pour Saïgon et rejoint la 1re légion de garde républicaine de marche d'Indochine. Rapatrié en mai 1949, il est affecté à la 2e légion de gendarmerie d'occupation pour commander la compagnie de Fribourg avant d'être nommé commandant en second de la 2e légion de gendarmerie des FFA. En juin 1952, il est affecté à la 5e légion-ter de gendarmerie à Pau. Promu lieutenant-colonel le 1er octobre 1954 il est maintenu dans son emploi. Colonel le 1er janvier 1960, il est nommé chef de corps de la 5e légion de gendarmerie mobile à Toulouse à compter du 1er mars 1960. Atteint par la limite d'âge, il sera rayé des cadres de l'Armée le 15 avril 1963. |
DELPAL Maurice |
DELPAL Maurice s'engage en avril 1927 au titre du 501e régiment de chars de combat. Caporal puis sergent, il intègre l'école militaire d'infanterie et de chars de combat de St-Maixent le 20 septembre 1930. Sous-lieutenant en octobre 1931, il est nommé lieutenant le 1er octobre 1933 et est admis le 15 février 1935 à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles. Il sera affecté à Satory au peloton de chars du groupe spécial de la 1re légion de garde républicaine. Capitaine le 25 décembre 1939, il est affecté aux forces de gendarmerie de Paris. Il passe ensuite à la 22e légion de la garde républicaine en octobre 1943. Promu au grade de chef d'escadron le 10 janvier 1948 il est affecté au 1er groupe blindé à Satory en octobre 1951 qui deviendra 1er groupe blindé de la gendarmerie mobile en septembre 1954. Promu lieutenant-colonel le 1er janvier 1958, il est affecté à la 10e légion ter de gendarmerie mobile du 1er groupe blindé de GM. Après un séjour de deux ans à Philippeville (Algérie), il est affecté le 1er octobre 1962 à Toulouse pour commander la 5e légion de gendarmerie mobile . Promu colonel le 1er juillet 1963, il sera admis à faire valoir ses droits à la retraite le 21 septembre 1966. |
Changement d'appellation : Le 1er janvier 1967 ( (C.M. no 31 000 MA/GEND en date du 8 août 1966) la 5e légion de gendarmerie mobile prend l'appellation de Xe légion de gendarmerie mobile.
Date de création : 1er
janvier 1967 (C.M. no
31000 MA/GEND en date
du 8 août 1966)
Commandant de légion | État des services |
RAMPAL Jean |
Après
avoir effectué son service militaire dans l'infanterie, RAMPAL
Jean, Paul intègre l'école de Saint Maixant en 1935.
Sous-lieutenant en août 1936, il est affecté au peloton
mobile n° 448 de la 3e légion de garde républicaine
mobile à Lyon. En 1937, il est affecté à
Souk-Ahras à la garde républicaine en Algérie
où il est promu au grade de lieutenant puis part aux
armées en 1939 au 3e régiment de tirailleurs
algériens. En décembre 1940, il est affecté
à l'escadron de Bone puis passe à l'escadron à
cheval de la garde d'Algérie. Promu capitaine le 25 septembre
1943 il est affecté à Rabat commandant l'escadron de
garde avant d'être affecté à Fès. En juillet
1953,
il est muté à la 5e légion-bis à
Rodez et
commande le groupement. Il sera promu au grade de chef d'escadron le
premier octobre 1953. Le premier février 1963, il est promu
lieutenant-colonel et affecté en septembre à la 5e
légion de gendarmerie mobile à Toulouse pour assurer les
fonctions d'adjoint au chef de corps.
Au départ du colonel Delpal, il assurera par intérim de
commandement de la Ve légion de gendarmerie mobile. Promu colonel le premier janvier 1967, il est désigné commandant de la 10e légion de gendarmerie mobile. Il sera admis à faire valoir ses droits à la retraite le premier juillet 1967. |
Dissolution des légions de gendarmerie mobile : 31 juillet 1967
Date de création : 1er
août 1967 (C.M. no
31 000 MA/GEND en date
du 8 août 1966)
Changement d'appellation : 31
août 1991
Le 31 juillet
1967, les légions de
la gendarmerie
mobile sont dissoutes. Les groupes d'escadrons sont transformés
en groupements de gendarmerie
mobile et ont autorité sur l'ensemble des escadrons
implantés sur le territoire de la division. Les groupements dont
le nombre d'escadron était égal ou supérieur à six
escadrons étaient subdivisés en groupes.
Dès le 1er
août 1967, le 1er groupe d'escadrons de gendarmerie
mobile de la Xe
Légion de Gendarmerie
Mobile dont le siège était à Toulouse, prenait la
dénomination de 14e Groupement de
Gendarmerie mobile. L'ensemble des escadrons de gendarmerie mobile
stationnés
sur le territoire de la 44e division militaire, lui
étaient rattachés. Le 14e groupement de
gendarmerie mobile était placé sous l'autorité de
la
Circonscription
régionale de la gendarmerie de
Midi-Pyrénées.
Pour éviter toute confusion avec les
légions de gendarmerie départementale implantées
dans une même résidence, les légions de gendarmerie
départementale perdirent leur désignation
numérique pour prendre l'appellation géographique du
chef-lieu de légion. Les groupements de gendarmerie mobile
conservaient leur désignation numérique et prenaient le
numéro d'ordre établit par la circulaire
ministérielle(1) du 8 août 1966.
Officiers commandant le 14e groupement de gendarmerie mobile :
Commandants de la circonscription régionale de la gendarmerie de Midi-Pyrénées | Date |
Commandants
du 14e
groupement de gendarmerie mobile |
Date | |
Général
RAFFIN Colonel PIQUE |
1967
à 1968 1968 à 1969 |
Lieutenant-colonel MAUREL Yves | 01/08/1967 - 03/09/1969 | |
Général
MOLLER |
1969
à 1971 |
Lieutenant-colonel BOUHARD Marcel | 01/09/1969 - 30/09/1971 | |
Colonel
Le COMTE Colonel LHUILLIER |
1971
à 1973 1973 à 1975 |
Lieutenant-colonel BRUN René | 01/10/1971 - 30/06/1975 | |
Général
RIVEIL |
1975
à 1978 |
Chef d'escadron CONTESSE Jean | 01/07/1975 - 31/08/1978 | |
Colonel
BERTAGNOLO |
1978
à 1979 |
Chef d'escadron DURAND Jacques | 01/09/1978 - 31/08/1979 |
(1) Circulaire ministérielle n°31 000 MA/Gend. T. du 8 août 1966.
Le 1er septembre 1979, les Circonscriptions régionales de la gendarmerie changent de nom. La Circonscription régionale de la gendarmerie de Midi-Pyrénées prend l’appellation de Légion de gendarmerie de Midi-Pyrénées. Il n’y a pas d’incidence sur l’appellation des unités de gendarmerie mobile qui restent sous le commandement des légions de gendarmerie départementale.
Commandants de la Légion de gendarmerie de Midi-Pyrénées | Date |
Commandants
du 14e
groupement de gendarmerie mobile |
Date | |
Colonel BERTAGNOLIO | 1979 à 1980 | Chef d'escadron DURAND Jacques | 01/09/1979 - 31/12/1980 | |
Général CANNICCIONI | 1981 à 1984 | Chef d'escadron GUISIER Jean-Pierre | 01/01/1981 - 31/07/1984 | |
Général AMET | 1984 à 1987 | Lieutenant-colonel GUEGANTON Henri | 01/08/1984 - 31/07/1987 | |
Colonel DUHAMEL | 1987 à 1989 | Lieutenant-colonel DEPOIRE | 01/08/1987 - 31/07/1990 | |
Colonel RIQUET | 1989 à 1991 | Lieutenant-colonel FAURE | 01/08/1990 - 03/08/1991 |
Le 1er septembre 1991, des légions
de
gendarmerie mobile(1),
distinctes des légions de gendarmerie départementale,
sont
à nouveau instituées. Elles
seront autonomes le 1er janvier 1992, après avoir
été
instituées « Centre de Responsabilité », que les commandants de légion aient une dotation budgétaire propre et qu'ils aient
reçu les pouvoirs de prononcer des décisions individuelles de promotion
des sous-officiers de carrière. Le siège de la 2e légion de la gendarmerie mobile est fixé à Bordeaux. |
(1) Décision 15 500 DEF/GEND/OE/ORG du 24 mai 1991.
Commandants de la 2e légion de gendarmerie mobile |
État des services |
Colonel COURCOUX ROGER du 1er septembre 1991 au 30 octobre 1994 |
Saint-Cyrien
de la promotion BIR-HAKEIM (1961 - 1963) COURCOUX Roger entre en
service dans l'arme Blindée Cavalerie en 1960. Il servira dans cette
arme pendant 8 ans. En 1971, il entre à l'école des officiers de la
gendarmerie nationale à Melun. Il sera admis dans la gendarmerie le 1er
août 1972, avec le grade de capitaine. Affecté à l'escadron de
gendarmerie mobile de Dreux, il y sert jusqu'en 1975, date à laquelle
il prend le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale
de Moulins (Allier) jusqu'en 1979. Promu chef d'escadron, il est
désigné pour prendre le commandement de la compagnie de Cergy-Pontoise
(Val d'Oise) de 1979 à 1982. Reçu au concours du brevet d'études
militaires supérieures de la gendarmerie, il intègre pour deux ans
l'école militaire à Paris. Au cours de cette période, il sera promu
lieutenant-colonel en 1983. À l'issue, il est affecté comme chef de
bureau au commandement des écoles de Maisons-Alfort, où il sert pendant
trois ans. Promu colonel en 1987, il prend le commandement du
groupement de gendarmerie mobile des Pays de Loire à Nantes de 1987 à
1989, période au cours de laquelle il est désigné en 1988 pour assurer
le commandement opérationnel des 27 escadrons déplacés en
Nouvelle-Calédonie, après l'affaire d'Ouvéa. De 1989 à 1991, il est
affecté à l'école militaire à Paris comme cadre à l'institut des hautes
études de la défense nationale. Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du mérite, le colonel Courcoux est désigné le 1er septembre 1991 pour prendre le commandement de la 2e légion de gendarmerie mobile, en création à Bordeaux (33). |
Colonel PIGEYRE Robert du 1er novembre 1994 au 15 septembre 1997 |
Admis
à l'école spéciale militaire de
Saint-Cyr en 1965, PIGEYRE Robert rejoint l'école des officiers
de la gendarmerie nationale à Melun le 15 septembre 1967. Affecté à la
circonscription régionale d'Aquitaine à sa sortie d'école en 1968 avec
le grade de lieutenant, il sert comme commandant de peloton à
l'escadron2/11 de gendarmerie mobile à Bayonne jusqu'en 1971. Muté en
1971 au centre d'instruction des gendarmes auxiliaires d'Auxerre, il
sert en qualité d'instructeur puis prend le commandement de la
compagnie d'instruction lors de son passage au grade de capitaine en
1974. En 1975, il se voit confier le commandement de l'escadron 4/2 de
gendarmerie mobile à Melun jusqu'en 1978. Il obtient durant cette
période le diplôme d'études supérieures de la gendarmerie. Il est
affecté à l'état-major du 3e corps d'armée et de la 1er région
militaire à Paris en 1978. Promu chef d'escadron en 1980, il est admis
à suivre les cours de la 95e promotion de l'école supérieure de guerre
de 1981 à 1983, année au cours de laquelle il prend le commandement de
la compagnie de Nantes et ce jusqu'en 1986. Promu lieutenant-colonel en
1985 il est affecté au centre d'enseignement supérieur de la
gendarmerie comme officier professeur jusqu'en 1989. À compter de
cette date et jusqu'en 1986, il est affecté en Haure-Garonne pour
commander le groupement de gendarmerie départementale. Il est promu
colonel le 1er juin 1990. En 1992, il est affecté à la Direction
générale de la gendarmerie nationale comme chef de bureau
Défense-opération. Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du mérite, le colonel Pigeyre est désigné le 1er novembre 1994 pour prendre le commandement de la 2e légion de gendarmerie mobile à Bordeaux (33). |
Colonel KERVINIO Jean-Claude du 16 septembre 1997 au 31 août 2000 |
Admis à l'école spéciale militaire de
Saint-Cyr en 1967, KERVINIO Jean-Claude rejoint l'école des officiers
de la gendarmerie nationale à Melun le 15 septembre 1969. Nommé au
grade de sous-lieutenant le 1er octobre 1968 et de lieutenant le 1er
octobre 1970, il est affecté à l'issue de sa formation en qualité de
commandant de peloton à l'escadron 13/2 de gendarmerie mobile à Bellac
(87). Le 1er septembre 1973, il prend le commandement du peloton de
gendarmerie d'autoroute à Nemours. Promu au grade de capitaine le 1er
septembre 1975, il commande dès le mois suivant le peloton d'autoroute
de Bonneville (74). Le 11 septembre 1978, il est admis à suivre le
stage d'informaticien militaire du 2e degré organisé par le centre
Interarmées des recherches opérationnelles à Paris. Affecté au
groupement des services techniques de la gendarmerie nationale, centre
de traitement de l'information de la gendarmerie à compter du 1er août
1979, il sera promu au grade de chef d'escadron le 1er janvier 1981. Le
1er août 1985, il prend le commandement du groupement de gendarmerie
maritime de Lorient (56) et sera promu au grade de lieutenant-colonel
le 1er janvier 1986. Le 1er janvier 1989, il est muté au centre
technique de la gendarmerie nationale, chef du centre de traitement de
l'information de la gendarmerie à Rosny-Sous-Bois (93). Promu au grade
de colonel le 1er janvier 1993, il est muté en qualité de directeur
adjoint à l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie
nationale à Rosny-Sous-Bois (93). Le 1er juillet 1995, il est nommé
directeur de cet institut. Le 16 septembre 1997, le colonel Kervinio est affecté à Bouliac (33) pour prendre le commandement de la 2e légion de gendarmerie mobile. |
Colonel VIDAL
Michel du 1er septembre 2000 au 31 août 2003 |
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Colonel Dumont du 1er septembre 2003 au 31 août 2005 |
/// |
Les groupements de gendarmerie mobile perdent leur désignation numérique établie par la circulaire ministérielle(2) du 8 août 1966. Leur appellation, toujours sous un format numérique, est désormais établie en fonction de leur numéro d'ordre au sein de chaque légion. Le 14e groupement de gendarmerie mobile prend l'appellation de Groupement de gendarmerie mobile III/2. C'est-à-dire 3e groupement de gendarmerie mobile de la 2e légion de gendarmerie mobile. Son siège est maintenu à Toulouse.
À leur tour, l'appellation des escadrons est définie
suivant le numéro d'ordre de chaque unité au sein de chaque groupement.
Les escadrons sont désignés sous la forme d'un nombre sur un chiffre.
Le premier chiffre du nombre correspond au numéro du groupement,
le second au numéro d'ordre de l'escadron au sein du groupement, le
troisième chiffre après la barre de séparation représente le numéro de
la légion (ex-escadron 32/2).
Commandants du
Groupement de gendarmerie mobile III/2 |
Date |
Lieutenant-colonel FAURE | 09/1991 - 05/1993 |
Lieutenant-colonel AC'H Henri | 06/1993 - 08/1997 |
Lieutenant-colonel CAUMETTE André | 08/1997 - 07/2000 |
Lieutenant-colonel COSTE Michel | 08/2000 - 08/2002 |
Lieutenant-colonel VARENNES Thierry | 08/2002 - 08/2005 |
(2) Circulaire ministérielle n°31 000 MA/Gend. T. du 8 août 1966.
Avec le décret du 24 mars 2005(1), les légions de gendarmerie mobile sont
dissoutes le 30 juin 2005. À compter du 1er
juillet 2005, la
gendarmerie mobile est organisée en régions, groupements ou régiments
qui peuvent être constitués de groupes, compagnies ou escadrons et
pelotons.
Le commandant de région de gendarmerie est directement subordonné au directeur général de la gendarmerie nationale. Il exerce son commandement sur toutes les unités qui lui sont subordonnées. Situé au siège de la zone de défense il prend l'appellation de " commandant la région de gendarmerie, commandant la gendarmerie pour la zone de défense ". Il reçoit les réquisitions des autorités civiles pour les formations appartenant à la gendarmerie mobile.
Les formations de gendarmerie mobile
implantées sur le ressort territorial de la zone de défense et de
sécurité sont placées sous l'autorité du commandant de région, commandant
la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité.
Composition de la Zone de défense Sud-Ouest (siège : Bordeaux)
Régions |
Départements |
Aquitaine |
Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques. |
Limousin |
Corrèze, Creuse, Haute-Vienne. |
Midi-Pyrénées |
Ariège, Aveyron, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Lot, Tarn, Tarn-et-Garonne. |
Poitou-Charentes |
Charente, Charente-Maritime, Deux-Sèvres, Vienne. |
L'ensemble des unités constituant la 2e légion (groupements, escadrons et pelotons) est rattaché à la Région de gendarmerie d'Aquitaine et Zone de défense sud-ouest et placé sous l'autorité du général commandant la région de la gendarmerie d'Aquitaine et la gendarmerie pour la zone de défense Sud-Ouest à Bordeaux. Les unités gardent leur dénomination, pour Toulouse Groupement de gendarmerie mobile III/2.
La région de gendarmerie d'Aquitaine dont le siège est établi à Bordeaux compte quatre groupements :
GPT I/2 de Gend. Mob. Siège : Bouliac (33) |
GPT II/2 de Gend. Mob. Siège : Mont-de-Marsan (40) |
GPT III/2 de Gend. Mob. Siège : Toulouse (31) |
GPT IV/2 de Gend. Mob. Siège : Limoges (87) |
Escadron 11/2 Bouliac (33) |
Escadron 21/2 Mont-de-Marsan (40) |
Escadron 31/2 Toulouse (31) |
Escadron 41/2 Limoges (87) |
Escadron 12/2 Bouliac (33) |
Escadron 22/2 Mont-de-Marsan (40) |
Escadron 32/2 Toulouse (31) |
Escadron 42/2 Guéret (23) |
Escadron 13/2 Marmande (47) |
Escadron 23/2 Mont-de-Marsan (40) |
Escadron 33/2 Pamiers (09) |
Escadron 43/2 Ussel (19) |
Escadron 14/2 Périgueux (24) |
Escadron 24/2 Bayonne (64) |
Escadron 34/2 Saint-Gaudens (31) |
Escadron 44/2 Bellac (87) |
Escadron 15/2 La Réole (33) |
Escadron 25/2 Mirande (32) |
Escadron 35/2 Tarbes (65) |
Escadron 45/2 Niort (79) |
Escadron 46/2 Châtellerault (86) |
Placés sous l'autorité directe du commandant de région
de gendarmerie, les commandants de groupement de gendarmerie mobile
exercent le
commandement organique des escadrons qui leur sont directement
subordonnés.
Commandants du
Groupement de gendarmerie mobile III/2 |
Date |
Lieutenant-colonel VARENNES Thierry | 08/2002 - 08/2005 |
Lieutenant-colonel ANTÉBLIAN Pierre | 08/2005 - 08/2009 |
Lieutenant-colonel RAHMANI Didier | 08/2009 - 08/2012 |
Lieutenant-colonel MARESCA Christophe | 08/2012 -
03/2016 |
(1) Décret n°2005-274 du 24 mars 2005 portant organisation générale de la gendarmerie nationale.
Avec la loi du 16 janvier 2015(1), treize régions sont créées en France métropolitaine à partir des vingt-deux régions existantes. Ces treize régions sont regroupées au sein de sept zones de défense et de sécurité :
Zones de défense et de sécurité |
Régions |
Départements |
Zone de Paris (siège : Paris) |
Ile-de-France |
Essonne, Hauts-de-Seine, Paris, Seine-et-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise, Yvelines. |
Zone Nord (siège : Lille) |
Nord-Pas-de-Calais-Picardie |
Aisne, Nord, Oise, Pas-de-Calais, Somme. |
Zone Ouest (siège : Rennes) |
Bretagne |
Côtes-d'Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Morbihan. |
Centre-Val de Loire |
Cher, Eure-et-Loir, Indre, Indre-et-Loire, Loir-et-Cher, Loiret. |
|
Normandie |
Calvados, Eure, Manche, Orne, Seine-Maritime. |
|
Pays de la Loire |
Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Mayenne, Sarthe, Vendée. |
|
Zone Sud-Ouest (siège : Bordeaux) |
Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes |
Charente,
Charente-Maritime, Corrèze, Creuse, Deux-Sèvres, Dordogne, Gironde,
Haute-Vienne, Landes, Lot-et-Garonne, Pyrénées-Atlantiques, Vienne. |
Zone Sud (siège : Marseille) |
Corse |
Corse-du-Sud, Haute-Corse. |
Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées(3) |
Aude, Ariège,
Aveyron, Gard, Gers, Haute-Garonne, Hautes-Pyrénées, Hérault, Lot,
Lozère, Pyrénées-Orientales, Tarn, Tarn-et-Garonne. |
|
Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Alpes-de-Haute-Provence, Alpes-Maritimes, Bouches-du-Rhône, Hautes-Alpes, Var, Vaucluse. |
|
Zone Sud-Est (siège : Lyon) |
Auvergne-Rhône-Alpes |
Ain, Allier, Ardèche, Cantal, Drôme, Haute-Loire, Haute-Savoie, Isère, Loire, Puy-de-Dôme, Rhône, Savoie. |
Zone Est (siège : Strasbourg) |
Alsace-Champagne-Ardenne-Lorraine |
Aube, Ardennes, Bas-Rhin, Haut-Rhin, Haute-Marne, Marne, Meurthe-et-Moselle, Meuse, Moselle, Vosges. |
Bourgogne-Franche-Comté |
Côte-d'Or, Doubs, Haute-Saône, Jura, Nièvre, Saône-et-Loire, Territoire de Belfort, Yonne. |
La nouvelle région de gendarmerie née de la fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées est rattachée à la zone de défense et de sécurité Sud dont le siège est fixé à Marseille. Cette zone de défense et de sécurité comprend les régions de gendarmerie de Corse, de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées(3) et de Provence-Alpes-Côte d'Azur.
L'ensemble des
unités de gendarmerie mobile implantées sur ce territoire de la région
de gendarmerie de Midi-Pyrénées sont rattachées à la zone de défense et
de sécurité Sud.
Le groupement
III/2 de gendarmerie mobile de Toulouse jusqu'alors sous le
commandement du commandant de la région de gendarmerie d'Aquitaine et
la gendarmerie pour la zone de défense et de sécurité du Sud-Ouest est
rattaché avec toutes les unités qui le compose à la région de
gendarmerie de
Provence-Alpes-Côte d'Azur et la gendarmerie pour la zone de défense et
de sécurité Sud dont le siège est
fixé à Marseille.
Ce rattachement, prévu par la circulaire(9)
du 11 mars 2016, devient effectif à compter du 15 mars 2016. À
cette occasion le groupement
III/2 de gendarmerie mobile de Toulouse change de nom et prend
l'appellation de groupement de gendarmerie mobile
III/6. Les escadrons qui le composent changent également d'appellation.
L'antenne du Groupe d'intervention de la Gendarmerie nationale (GIGN)
de Toulouse rattachée administrativement au groupement conserve son
appellation : antenne GIGN (AGIGN) de Toulouse.
Commandants du
Groupement de gendarmerie mobile III/6 |
Date |
Lieutenant-colonel MARESCA Christophe | 03/2016 - 08/2016 |
Lieutenant-colonel LAFFORGUE
Jean-François Colonel LAFFORGUE Jean-François |
08/2016 -
04/2018 05/2018 - 07/2020 |
Colonel GUILBAUD Régis |
08/2020 - |
(1) Loi n° 2015-29 du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.
(2) Décret n° 2015-1625 du 10 décembre 2015 relatif à la composition des zones de défense et de sécurité, des régions de gendarmerie et des groupements de gendarmerie départementale.
(3) Par décret n° 2016-1689 du 8 décembre 2016 la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées prend le nom d'Occitanie.
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