Ordonnance du
16 août 1830 |
Ordonnance du roi qui reconstitue la garde municipale de Paris
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome un, n° 62, mars 1831. p. 37.)
Suite à l'abdication de Charles X,
Louis
Philippe
Ier après avoir été investi "Roi des
Français" par la chambre des
députés
reconstitue la garde municipale de Paris.
- Art 1 : Le corps
de la
gendarmerie de Paris est supprimé.
- Art.2 : Un corps
spécial
est institué pour le service de garde et
de police de la capitale il prendra la dénomination de garde
municipale
de Paris. Ce corps est mis à la disposition immédiate du
préfet de
police.
- Art.3 : La garde
municipale de Paris sera commandée par un
colonel.
- Art.4 : Le complet
de la
garde municipale de Paris est fixé
à mille quatre cent quarante trois hommes.
|
|
|
Ordonnance du
4 septembre 1830 |
Ordonnance du roi sur la formation de deux
bataillons de gendarmerie mobile à Angers et à Rennes.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome un, n° 473, mars 1831. p. 465.)
|
|
|
Ordonnance du
8 septembre 1830 |
Ordonnance du Roi qui détermine les
dénominations et l'uniforme des corps de gendarmerie
destinés à la surveillance des départements, des
arrondissements maritimes et des colonies.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome un, n° 131, mars 1831. p. 133.)
Louis-Philippe, etc.
Sur le rapport de notre ministre secrétaire d’État
au département de la guerre,
Nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
- Art 1 : Les corps
de
gendarmerie destinés à la surveillance des
départements des arrondissements maritimes et des colonies
prendront à
l'avenir les dénominations suivantes savoir:
1) gendarmerie départemental; 2) gendarmerie des ports et
arsenaux; 3)
gendarmerie des colonies. - Art 2 : Sur la
plaque du
baudrier et du ceinturon ainsi que sur
les boutons l'écusson actuel sera remplacé par le coq
gaulois avec la
légende "Gendarmerie départementale des ports et arsenaux
ou des
colonies et l'exergue : Sûreté
publique.
- Art 3 : Les
parements de
l'habit et du surtout seront en drap écarlate, et
fermés en-dessus par une patte à trois pointes en drap
blanc avec
passe-poil écarlate.
Le pantalon chamois sera remplacé, dans la grande tenue , par un
pantalon blanc, en peau de mouton pour la cavalerie, et en drap pour
l'infanterie.
La bordure du chapeau en galon d'argent est supprimée. Il y sera
substitué un galon noir en poil de chèvre uni.
La corne du devant et la partie relevée du derrière
seront ornées
chacune de quatre passants en galons d'argent, à
cul-de-dé, suivant le
modèle qui sera adopté. - Art 4 : Notre
ministre
secrétaire d’État au département de la
guerre ( maréchal
comte Gérard.) est chargé de l'exécution de la
présente ordonnance.
|
|
|
Ordonnance du
11 décembre 1830 |
Ordonnance du Roi qui prescrit la formation
d'un troisième bataillon mobile de gendarmerie, et contient des
dispositions relatives aux deux premiers bataillons.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome un, n° 517, mars 1831. p. 519).
|
|
|
Ordonnance du
12 août 1831 |
Ordonnance sur l'avancement dans la gendarmerie.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome trois, IIe partie, n° 2744, février 1832. p. 150).
Extrait :
- Art. 1er. À
compter de ce jour, aucun officier de l'armée ne sera
nommé au commandement d'une lieutenance de gendarmerie, si,
conformément à l'art. 17 de l'ordonnance du 29 octobre
1820, il n'est âgé de vingt-cinq ans révolus ou de
quarante ans au plus, et s'il a moins de deux ans de service dans le
grade de lieutenant.
- Art. 3. Les emplois
de
capitaine et de chef d'escadron de gendarmerie sont dévolus
à l'avancement dans le corps, sauf la moitié
réservée aux officiers en non activité par notre
ordonnance du 28 août 1850.
- Art. 4. La
moitié
des emplois de chef de légion de gendarmerie sera
conférée aux colonels de l'armée, à
l'exclusion formelle des officiers titulaires du grade de
lieutenant-colonel; l'autre moitié continuera d'appartenir
à l'avancement des chefs d'escadron de l'arme.
|
|
|
Ordonnance du
3 octobre 1831
|
Ordonnance qui supprime les bataillons mobiles de gendarmerie, et qui les répartit dans les départemens.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome trois, IIe partie, n° 3104, février 1832. p. 341).
|
|
|
Ordonnance du
19 juin 1832 |
Ordonnance du roi qui place dans les
attributions du
département de la marine les compagnies de gendarmerie
affectées au
service des ports et arsenaux, et contient des dispositions relatives
à
ces compagnies.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome cinq, IIe partie, Ire section, n° 4314, mars 1833. p. 48).
- Art. 1er. A partir du 1er janvier 1833, les cinq compagnies
de
gendarmerie affectées au service des ports et arsenaux cesseront
d'appartenir au département de, la guerre : elles passeront dans
les
attributions du ministre de la marine à compter de la même
époque, et
seront placées sous l'autorité immédiate des
préfète maritimes.
- Art.
2 : Les compagnies de gendarmerie maritime porteront le numéro
de
l'arrondissement auquel elles seront attachées, et leur
composition
sera réglée de la manière suivante, savoir :
- 1er à
Cherbourg : composée de 9 brigades ; effectif : 1 capitaine; 1
trésorier; 2 lieutenants; 3 maréchaux des logis; 6
brigadiers; 36
gendarmes (total : 49)
- 2ème à Brest : composée de 11
brigades ;
effectif : 1 capitaine; 1 trésorier; 1 lieutenant; 3
maréchaux des
logis; 8 brigadiers; 44 gendarmes (total : 58)
- 3ème à Lorient :
composée de 13 brigades ; effectif : 1 capitaine; 1
trésorier; 1
lieutenant; 4 maréchaux des logis; 9 brigadiers; 52 gendarmes
(total :
68)
- 4ème à Rochefort : composée de 7
brigades ; effectif : 1
capitaine; 1 trésorier; 1 lieutenant; 2 maréchaux des
logis; 5
brigadiers; 28 gendarmes (total : 38)
- 5ème à Toulon : composée
de 11 brigades ; effectif : 1 capitaine; 1 trésorier; 1
lieutenant; 3
maréchaux des logis; 8 brigadiers; 44 gendarmes (total : 58)
- Art.
3 : Les .compagnies de gendarmerie maritime seront
complétées et
recrutées ordinairement par des sous-officiers et soldats des
troupes
de la marine qui seront désignés par les préfets
maritimes comme
réunissant les conditions et les qualités exigées
par les règlements
relatifs à l'admission dans la gendarmerie.
Les officiers d'infanterie de la marine attachés aux divisions
des
équipages de ligne concourront avec ceux des compagnies de
gendarmerie
pour les places qui pourront devenir vacantes d'ici au 1er janvier
prochain. - Art. 4 : Les dispositions des lois et ordonnances relatives
au
service, à la police, à la discipline, à
l'avancement, aux allocations
de solde, d'indemnité et de prestation de toute nature, aux
traitements
de réforme et de retraite, au mode de paiement et
d'administration du
corps de la gendarmerie, sont et demeurent applicables aux cinq
compagnies de gendarmerie maritime.
|
|
|
Loi
du 23
février 1834 |
La Loi de février 1834
ouvre des
crédits pour l'accroissement temporaire de l'effectif de la
gendarmerie et
attribue les fonctions d'officiers de police judiciaire aux
Maréchaux des logis et Brigadiers de gendarmerie dans dix
départements de l'Ouest. |
|
|
Loi du 21
juin 1836 |
Loi sur le serment
des militaires du corps de la gendarmerie. |
|
|
Ordonnance du
31 août 1839 |
Ordonnance du roi portant organisation de la
légion
de gendarmerie d'Afrique.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome dix-neuf, IIe semestre 1839, n° 8221, février 1840, p. 518).
- Art. 1er. Le corps de la gendarmerie d'Afrique est
porté
à 708
officiers, sous-officiers, brigadiers et gendarmes, et à 448
chevaux.
Il prend la dénomination de LÉGION DE GENDARMERIE
D'AFRIQUE.
- Art. 2. La composition de cette légion est
déterminée ainsi qu'il
suit :
- Art. 3. La légion est formée de quatre
compagnies
|
|
|
Loi du 10
juin 1840 |
Loi relative à la translation des
restes
mortels de
L'EMPEREUR NAPOLÉON.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome dix-neuf, Ie semestre 1840, n° 8636, juillet 1840, p. 243).
LOUIS-PHILIPPE, ROI DES FRANÇAIS, à tous présents
et avenir, SALUT.
Nous avons proposé, les Chambres ont adopté, NOUS AVONS
ORDONNÉ ET
ORDONNONS ce qui suit:
- ARTICLE 1er : Il est ouvert au ministre dé
l'intérieur, sur
l'exercice 1840, un crédit spécial d'un million
(1,000,000 fr.), pour
la translation des restes mortels de l'empereur NAPOLÉON
à l'église des
Invalides et pour la construction de son tombeau.
- ARTICLE 2 : Le tombeau sera placé sous le
dôme,
consacré ainsi
que les quatre chapelles latérales, à la sépulture
de l'Empereur
NAPOLÉON. A l'avenir, aucun cercueil ne pourra y prendre place.
- ARTICLE 3 : Il sera pourvu à la dépense
autorisée par la présente
loi au moyen des ressources accordées par la loi de finances du
10 août
1839 pour les besoins de l'exercice 1840.
La présente loi, discutée, délibérée
et adoptée par la Chambre des
pairs et par celle des députés, et sanctionnée par
nous cejourd'hui,
sera exécutée comme loi de l'Etat.
Signé : LOUIS-PHILIPPE. |
|
|
Circulaire du
28 janvier 1841 |
Circulaire portant que les militaires de
tout grade
du corps de la gendarmerie doivent, à l’avenir, porter la
moustache. |
|
|
Ordonnance du
30 avril 1841 |
Ordonnance du roi portant création
d'une 25e
légion
de gendarmerie, dont le chef-lieu est fixé à Strasbourg.
- Art. 1er. Les compagnies de gendarmerie
départementale du
Bas-Rhin et
du Haut-Rhin sont détachées de la 22e légion de
gendarmerie, et forment
une nouvelle légion, qui prend le n° 23, et dont le
chef-lieu est fixé
à Strasbourg.
- Art. 2. La compagnie de gendarmerie départementale
de la
Haute-Marne
est distraite de la 20e légion pour faire partie de la
22ème. Ces deux
légions seront composées chacune de trois compagnies,
savoir :
20e LÉGION— Compagnies : de la Côte-D'Or; de
l'Yonne; de l'Aube.
22e LÉGION—Compagnies : de la Meurthe; des Vosges; de la
Haute-Marne. - Art. 3. Par suite de la création de la 23e
légion,
le nombre des
emplois de chefs de légion à occuper par des lieutenants
colonels, qui,
d'après l'article 380 de notre ordonnance du 16 mars 1838,
devait être
de
six, sera porté à sept.
|
|
|
Ordonnance du
18 mai 1841 |
Cette ordonnance du roi porte
création
d'emploi de
chef d'escadron et de capitaine dans la gendarmerie. Elle
précise dans
ses articles :
- Art 1 : Le
commandement
des
compagnies de gendarmerie des départements
de Lot et Garonne, de la Marne, du Puy de Dôme, du Haut
Rhin et
de la Vienne sera exercé désormais par des officiers du
grade de chef
d'escadron.
Celui des lieutenances de Versailles, compagnie de Seine et Oise,
Orléans compagnie du Loiret; Amiens, compagnie de la Somme
Angers,
compagnie de Maine et Loire; Poitiers, compagnie de la Vienne; Bourges,
compagnie du Cher; Clermont Ferrand, compagnie du Puy de Dôme;
Pau,
compagnie des Basses Pyrénées; Agen, compagnie de Lot et
Garonne;
Perpignan, compagnie des Pyrénées Orientales;
Montpellier, compagnie de
l'Hérault; Strasbourg, compagnie du Bas Rhin; Colmar, compagnie
du Haut
Rhin; Châlons, compagnie de là Marne; Douai, compagnie du
Nord; sera
exercé désormais par des officiers du rang de
capitaine.
|
|
|
Loi du
10 avril 1843
|
Loi qui ouvre un ceédit extraordinaire pour l'augmentation de l'effectif de la gendarmerie.
(Bulletin des lois du Royaume de France, IXe série, tome vingt-six, Ier semestre 1843, n° 10598, juillet 1843, p. 263).
|
|
|
Instruction du
21 août 1846 |
INSTRUCTION SUR L'UNIFORME DE LA
GENDARMERIE.
GENDARMERIE DÉPARTEMENTALE,
- Art. 1er. L'habillement de la gendarmerie se compose :
1° Pour les officiers, sous-officiers brigadiers et gendarmes :
PETITE TENUE.
D'un habit en drap bleu de roi, avec retroussis en drap
écarlate; d'un
pantalon gris-bleu en cuir de laine (tissu croisé), et d'un
pantalon de
coutil blanc, dit coutil russe, pour la tenue d'été.
GRANDE TENUE.
D'un habit avec plastron écarlate, et (pour l'arme à
cheval seulement)
d'un pantalon de tricot blanc.
2° Pour les officiers, sous-officiers, brigadiers et gendarmes
à
cheval, d'un manteau capote ;
3° Pour les brigadiers et gendarmes à cheval, d'une veste
d'écurie;
4° Pour les sous-officiers, brigadiers et gendarmes à pied,
d'une
capote;
5° Pour les brigadiers et gendarmes à pied, d'une veste
ronde,
semblable à celle de la gendarmerie à cheval.
2. Ces effets sont en drap bleu de roi. Les boutons portent l'empreinte
d'un coq gaulois avec la légende : Gendarmerie
départementale, et
l'exergue : Sûreté publique.
TENUE DE SOCIÉTÉ POUR LES OFFICIERS.
3. Les officiers de tout grade peuvent porter, en tenue de
société, le
pantalon en casimir blanc ou le pantalon d'été blanc sur
la petite
botte.
|
|
|
Loi du 21
mai 1847 |
Cette loi qui ouvre un crédit
extraordinaire
de 500
000 francs pour secours aux sous-officiers et gendarmes. |