LES COMMANDANTS DE GENDARMERIE

CANDILLE
Justin Élie Louis



Lieutenant au 24e régiment d'infanterie, CANDILLE Justin Elie Louis est admi dans la gendarmerie comme stagiaire en mai 1924. Dans l'attente de sa nomination déffinitive, il est affecté à la section de Tarbes. Le 30 décembre 1924, il est désigné pour commander l'arrondissement de Tiaret (Algérie) et, le 7 mars suivant il est mis hors cadre à la disposition du président du Conseil, ministre des affaires étrangères, pour occuper un emploi de son grade dans la gendarmerie internationale de Tangers. Promu capitaine le 22 décembre 1930, il est maintenu hors cadre dans ses fonctions. Le 21 décembre 1934, il est affecté à la section de Nice, puis le 23 novembre 1936, il est muté à la 23e légion de garde républicaine mobile, compagnie de Courbevoie pour convenance personnelle. Le capitaine Candille est promu chef d'escadron le 5 août 1940. Commandant par intérim de la 5e légion-bis à Montauban, il est affecté au 6e régiment de la Garde. Il est promu lieutenant-colonel le 27 juin 1943. Il est mis à la retraite d'office par le gouvernement de Vichy en avril 1944. Sur les propositions de la commission d'épuration et de réintégration des personnels militaires, le ministre de la Guerre du gouvernement provisoire de la République française annule, le 16 octobre 1945, la décision du 5 avril 1944 et le réintègre dans la gendarmerie sans interuption de service. Il est reclassé dans la garde à la date du 27 juin 1943 et dans le grade de lieutenant-colonel de gendarmerie à comper du 25 septembre 1944.
Promu colonel le 1er juillet 1947, il est affecté au commandement de la 5e légion-bis à Montauban. Le 1er avril 1948, il est nommé commandant de la 5e légion à Toulouse. Le 1er mars 1949, il assure les fonctions de commandant régional de la gendarmerie nationale de la Ve région militaire.
Admis en janvier 1954 dans le corps des officiers généraux, le général Candille sera maintenu dans ses fonctions jusqu'en novembre 1956.
décret du 10 janvier 1949

voir Les arrondissements d'inspections sont supprimés et les commandements régionaux sont créés. La totalité des formations de gendarmerie (gendarmerie départementale, garde républicaine de Paris, gendarmerie mobile) stationnées sur le territoire de chaque région militaire de la métropole est placée sous l'autorité d'un commandant régional de la gendarmerie choisi parmi les officiers généraux issus de cette arme ou des colonels de gendarmerie.


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