LES PRÉVÔTS GÉNÉRAUX DU LANGUEDOC

René Jean Gabriel
de COSTE
Titre : écuyer
Charge : prévôt général
Exercice : de 1757 à 1790
Résidence : Montpellier

René Jean Gabriel de COSTE sera nommé à la charge de prévôt général du Languedoc en 1757. Il semble être le fils du précédent et avoir était nommé en survivance. Des documents permettent d'évaluer à 25 ans l'âge de sa nomination. C'est un ancien mousquetaire de la 1re compagnie. Ses provisions furent enregistrées le 2 septembre 1757. Il conserva ce poste durant la révolution.

Malade à l'époque de la convocation des États généraux de 1789, il fut remplacé dans les fonctions de prévôt général par Jean Antoine Esprit de Viennet qui, par commission du 30 août 1780, avait été nommé lieutenant de maréchaussée à Carcassonne.

Deux ans après son installation, un arrêt du 29 juin 1759 prescrivait la désignation de six inspecteurs conformément à l'ordonnance de mars 1720 pour l'inspection du corps. Les compagnies étaient regroupées en divisions, celle du Languedoc faisait partie de sixième.

Cet arrêt fut suivi de l'ordonnance du 19 avril 1760 sur la discipline et la subordination des maréchaussées qui venait compléter celle de 1720. Elle régla les honneurs dus par les maréchaussées et son service ordinaire et extraordinaire et confirmait les fonctions du prévôt général. Il devait recevoir sans frais les exempts, brigadiers, sous-brigadiers et cavaliers pourvus par commission du roi, il était tenu d'effectuer deux fois l'an une tournée d'inspection dans toutes les unités de sa compagnie pour contrôler leur service et l'état des matériels et chevaux et adresser trimestriellement au secrétaire d'État à la guerre au Trésorier chargé du payement des maréchaussées l'état de sa compagnie. Il ne pouvait s'absenter de la compagnie sans permission du commandant de la province et un congé de la cour.

Avec l'ordonnance du 27 décembre 1769, Louis XVI exigeait des officiers et cavaliers quelques années de service dans ses troupes avant d'être admis dans la maréchaussée, il ordonnait une augmentation de traitement et inventait le concept de la brigade en exigeant des provinces qu'elles fournissent le « logement aux commandants de brigade et cavaliers, de même que les écuries pour leurs chevaux, et les greniers pour les fourrages ». Enfin, l'ordonnance du 28 avril 1778, qui fut le règlement en vigueur jusqu'à la création de la gendarmerie, réunit en un seul document tous les édits, ordonnances et arrêts précédemment publiés en y ajoutant quelques améliorations.


Ordonnance du 28 avril 1778

voir Cette ordonnance aborde dans son titre premier la constitution, composition et formation des compagnies auxquelles depuis leur création en 1720 se sont rajoutées les compagnies de Lorraine et Barrois, celle de la province et principauté de Dombes, celle de la Corse et celle des voyages et chasse du roi. Le titre II revient sur la subordination et la discipline, le titre III sur la fonction des officiers, les titres IV et V sur le service ordinaire et extraordinaire des brigades, les suivants traitent de l'entretien de ses compagnies et concernent les appointements et soldes, les fourrages, le logement...

Décrets du 6-7 septembre 1790

voir Faisant suite au décret du 16-24 août 1790 portant sur l'organisation judiciaire, un décret additionnel du 6 et 7 septembre 1790 supprimait « l'ensemble de tous les tribunaux de privilège ou d'attribution tel que ... le Grand-Conseil, la Prévôté de l'Hôtel, la Jurisdiction Prévôtale, les Sièges de la Connétablie, le Tribunal des Maréchaux de France, et généralement tous les Tribunaux autres que ceux établis par la présente Constitution ».


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