LA GENDARMERIE MOBILE

Les commandants d'unités à Toulouse
Sommaire
12e Légion de GRM
La garde
VIe Légion de GRM
Ve Légion de GRM
Ve Légion de gendarmerie mobile
Xe Légion de gendarmerie mobile
Groupement 1/14 de GM
2e Légion de gendarmerie mobile
Groupement III/2 de GM
Groupement III/6 de GM

C'est en 1937 que la gendarmerie mobile fut installée à Toulouse avec la création de la 12e légion de garde républicaine mobile. La taille et l'implantation des unités composant cette formation n'ont cessé de varier avec le temps pour répondre aux nécessités du moment, aux différents découpages territoriaux militaires et administratifs de la France, aux engagements internationaux du pays, à l'évolution des équipements technologiques et des moyens de transport, enfin aux impératifs de casernement.

Organisée en légion à son origine, la 12e légion de garde républicaine mobile comprenait un état major de légion installé à Toulouse, deux états-majors de groupe, dont un à Toulouse et l'autre à Marmande, un nombre variable d'escadrons implantés sur une zone couvrant les régions de Midi-Pyrénées et d'Aquitaine.

Tantôt autonome, tantôt placée sous l'autorité d'entités régionales, ce dossier présente les officiers supérieurs qui ont commandé la légion ou le groupement de gendarmerie mobile à Toulouse.


12e LÉGION DE GARDE RÉPUBLICAINE MOBILE

1937 - 1941
Commandant État des services
Engagé volontaire, GAUTHIER Eugène Germain Jules arrive le 31 août 1900 au 1er régiment d'infanterie. Nommé caporal en 1901, puis sergent fourrier en 1902, il entre comme élève officier à l'école militaire d'infanterie le 15 octobre 1908. Promu lieutenant en 1909, il est affecté au 127e RI puis est nommé par décision ministérielle lieutenant de gendarmerie le 23 septembre 1913 et affecté à la 16e légion de gendarmerie.
Pendant la guerre, il se porte volontaire pour servir aux Armées dans le 127e RI. Passé au 14e RI le 9 janvier 1915, il est blessé et évacué. Promu capitaine le 7 juillet 1917, il est affecté à la 16e légion bis de gendarmerie le 13 janvier 1918. Le 22 décembre 1927, il est promu chef d'escadron et affecté à la compagnie autonome de la Corse puis à la 17e légion de gendarmerie en novembre 1929. Lieutenant-colonel le 20 juin 1935 il est affecté à la 4e légion de garde républicaine mobile.
Le 20 juin 1937, il est désigné pour commander la 12e légion de garde républicaine mobile qui vient d'être créée à Toulouse. Il est promu au grade de colonel le 21 septembre 1937. Atteint par la limite d'âge, il sera rayé des contrôles de l'activité le 4 août 1940.

Décision ministérielle du 26 juin 1937 : création de la 12e légion.

Décision ministérielle du 8 février 1941 n°1689 1/EMA : les « légions de garde républicaine mobile » sont transformées en « légions de Garde ».


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6e LÉGION et 6e RÉGIMENT DE LA GARDE

1941 - 1945
Commandants État des services
C'est le 9 octobre 1911 que BOIS Samuel Louis Alcide est appelé au service et incorporé au sein du 25e régiment d'infanterie. Nommé caporal en 1912 il est admis élève officier de réserve et promu sous-lieutenant le 1er avril 1913. Il est affecté au 107e régiment d'infanterie et libéré du service actif en novembre 1913, mais la guerre le rappelle et il part aux armées le 6 août 1914. Promu lieutenant d'active en décembre 1915 puis capitaine le 4 octobre 1916 il assure les fonctions d'adjudant-major du premier bataillon. Le 12 octobre 1920, il est admis à suivre les cours d'officier de gendarmerie à l'école d'application de la gendarmerie de Versailles. Promu capitaine de gendarmerie le 23 septembre 1921 il est affecté à la 12e légion de gendarmerie puis à la 18e le 9 mars 1926. Chef d'escadron le 25 décembre 1931 il est affecté à la légion de gendarmerie de Paris. Le 25 décembre 1937 il est promu lieutenant-colonel et rejoint la 2e légion de garde républicaine mobile à Toulouse et assure les fonctions d'adjoint au commandant de légion. Promu colonel le 25 décembre 1939, il est affecté au commandement de la 4e légion de garde républicaine mobile puis le 15 novembre 1940, remplace le colonel GAUTHIER au commandement du 6e régiment de la garde. En janvier 1942, il est affecté au commandement de la garde du 2e groupe de divisions militaires et sera promu général de brigade le 20 novembre 1942.
Le 6 octobre 1911, PRATX Jean-Pierre est appelé au service militaire et incorporé au 7e bataillon de chasseurs à pied. Le 1er octobre 1912 il intègre l'école des officiers de réserve. Promu sous-lieutenant le 1er avril 1913, il est affecté au 80e régiment d'infanterie. La guerre le rappelle sous les drapeaux. Il est nommé lieutenant à titre définitif le 27 décembre 1915 et affecté au 406e régiment de marche. Promu capitaine à titre définitif le 28 juin 1918, il rejoint le 15e régiment d'infanterie le 30 juin 1919. Le 25 mars 1925, il est admis dans la gendarmerie et affecté à la 15e légion bis à Forcalquier. En février 1930, il est muté dans la 15e légion à Alès. Promu chef d'escadron le 25 décembre 1934, il est muté commandant le 2e groupe d'escadron de la 2e légion de légion de garde républicaine mobile à Montauban qui prend l'appellation de garde républicaine du sud le 9 septembre 1940. Le 15 novembre1940, il est muté à Toulouse et assure les fonctions d'adjoint au colonel de la 6e légion de garde républicaine mobile. Promu au grade de lieutenant-colonel le 25 mars 1941 il devient commandant par intérim de la 6e légion de la garde. Colonel le 25 novembre 1942, il est maintenu dans son affectation. Le 11 juin 1945, il est affecté au commandement de la 5e légion de garde républicaine à Limoges.

Décision ministérielle du 8 février 1941 n°1689 1/EMA : les « légions de garde républicaine mobile » sont transformées en « légions de Garde ».

Décret n° 2806 du 12 septembre 1942 portant que les « légions de garde » sont remplacées par des « régiments de la garde ». La 6e légion de la garde devient le 6e régiment de la garde.


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VIe LÉGION DE LA GARDE RÉPUBLICAINE

1945 - 1946
Commandant État des services
Commandant la 3e légion de la garde à Montpellier en 1941, le colonel ROUYER Lucien est placé en congé d'armistice et retraité à compter du 15 décembre 1941.
Il est rappelé à l'activité et commande l'école préparatoire de gendarmerie de Mamers le 12 janvier 1945. Muté le 7 août de la même année à Toulouse, il prend le commandement de la 6e légion de garde républicaine.
Le 29 janvier 1946, il devient inspecteur des formations de la garde républicaine avant d'être nommé le 26 avril 1946 inspecteur de la gendarmerie à Toulouse.
Le général ROUYER sera nommé directeur de la gendarmerie le 14 mai 1946.

Décision ministérielle du 9 février 1945 (DM. n°5671 GEND.T) : les unités perdent leur dénomination de régiment pour reprendre l'appellation de «légion de Garde républicaine».

Décision ministérielle du 18 avril 1946 (DM n°135 EMA/3.0) : la 6e légion de garde républicaine prend l'appellation de 5e légion de garde républicaine.


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Ve LÉGION DE GARDE RÉPUBLICAINE MOBILE

1941 - 1945
Commandants État des services
GENDRAULT Maurice Engagé volontaire soldat de 2e classe au 90e régiment d'infanterie le 6 avril 1915, GENDRAULT Maurice Robert suit les cours d'élève-aspirant à Saint-Cyr d'avril à septembre 1915. À l'issue il est muté aspirant au 125e régiment d'infanterie. Sous-lieutenant le 6 juillet 1917, il rejoint le 117e régiment d'infanterie. Lieutenant le 6 juillet 1919 il est muté au 13e régiment de tirailleurs.
Le 2 octobre 1924, il est admis à l'école de la gendarmerie de Versailles. Promu au grade de lieutenant de gendarmerie le 25 juin 1925, il est muté à la 19e légion de gendarmerie à Affreville (Algérie) puis en Indochine le 22 novembre 1928. Capitaine le 24 septembre 1931, il est muté à Limoges et commande la 5e compagnie de la 2e légion de garde républicaine mobile. Le 25 février 1933, il passe à la 3e légion de GMR à Riom. Le 12 octobre 1939, il est muté à la 3e légion de gendarmerie à Rouen. Le 11 septembre 1940, il rejoint la légion de garde républicaine du centre à Clermont-Ferrant. Promu Chef d'escadron le 21 mars 1941, il est affecté au 4e régiment de la garde (commandant le 1er groupe). Lieutenant-colonel le 25 mars 1944 il est affecté à la 6e légion de garde républicaine à Toulouse et assure les fonctions d'adjoint au chef de corps. Passé à la 5e légion de garde républicaine suivant la réorganisation du 1er juin 1946, il est promu au grade de colonel le 1er janvier 1949 et devient commandant de la 5e légion de garde républicaine à Toulouse.
Le colonel GENDRAULT sera admis à faire valoir ses droits à retraite le 22 décembre 1953.
Appelé de la classe 1919, MORIZOT Alexandre Marius est incorporé au 168e régiment d'infanterie le 15 avril 1918. Nommé caporal le 4 mars 1919, il passe au 168e RI. Sergent-fourrier le 26 septembre 1919, il rejoint le 149e RI puis est nommé sergent-major le 12 juin 1920. À l'issue de plusieurs rengagements, il est nommé lieutenant le 1er octobre 1926 et passe au 110e RI. En août 1927, il embarque pour Casablanca pour être affecté au 15e régiment de tirailleurs algériens. Après un second séjour de 2 ans au Maroc il est rapatrié en métropole le 7 septembre 1924 et passe au 110e RI. Promu capitaine le 25 septembre 1934, il est admis à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles le 15 février 1935. À sa sortie d'école, il est affecté à la 1re légion de garde républicaine mobile, puis rejoint la 18e légion de gendarmerie à Pau le 29 décembre 1936. Chef d'escadron le 25 juin 1943, il passe à la légion de gendarmerie du Languedoc etl rejoint les FFI de l'Aveyron en juin 1944. le 1er février 1945, il quitte la légion du Languedoc (redevenue 16e légion) et est muté à la compagnie de la Haute-Saône à Vesoul. Le 13 avril 1945, il est détaché à l'encadrement des détachements de gendarmerie en occupation en Allemagne. Le 1er janvier 1948, il est promu lieutenant-colonel et maintenu au commandement de la légion de gendarmerie d'Autriche qu'il a rejointe le 1er juillet 1946. Affecté au commandement de la 5e légion-ter de gendarmerie, il embarque le 25 mai 1951 pour Saïgon où il est affecté à la 1re légion de marche de la GR. Rapatrié en fin de séjour il est affecté à la 5e légion de garde républicaine qu'il rejoint le 13 novembre 1953 et dont il assure le commandement au départ du colonel GENDRAULT. Atteint par la limite d'âge le 29 décembre 1954, il est promu au grade de colonel de réserve le même jour.

Décision ministérielle du 18 avril 1946 (DM n°135 EMA/3.0) : la 6e légion de garde républicaine prend l'appellation de 5e légion de garde républicaine.

Décret du 20 septembre 1954 : la garde républicaine mobile prend le nom de gendarmerie mobile.

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Ve LÉGION DE GENDARMERIE MOBILE

1954 - 1966
Commandants État des services
AUBERT Louis s'engage le 16 novembre 1920. Il est affecté au 96e RI où il est promu caporal en 1921 puis sergent. Volontaire pour servir dans l'armée Française du Levant il est affecté au 415e RI à Beyrouth en mars 1922. Rapatrié il est affecté au 14e bataillon de chasseur le 14 septembre 1923. Le 1er octobre 1925, il est admis à l'École militaire d'infanterie de St-Maixent. Sous-lieutenant en 1926 il rejoint le 7e bataillon de chasseur et sera promu lieutenant le 1er octobre 1928. Affecté au 64e régiment de tirailleur marocain à Casablanca en octobre 1928, il est rapatrié en métropole en novembre 1933 pour être affecté au 3e RTM. Promu au grade de capitaine le 25 décembre 1935, il est admis à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles le 1er janvier 1937. Le 1er août 1940, il rejoint la 15e légion de garde républicaine mobile puis la 2e en novembre 1940 avant d'être affecté au 4e régiment de la garde en mai 1943. Promu chef d'escadron le 26 juin 1943, il sera affecté à la 5e légion de garde républicaine en août 1945. Promu au grade de lieutenant-colonel le 1er octobre 1952, il passe à la 5e légion de gendarmerie mobile le 20 septembre 1954 et assure provisoirement les fonctions de commandant de légion. Il sera admis à faire valoir ses droits à la retraite le 1er octobre 1955.
C'est le 26 octobre 1921 que RAULET André Guillaume est incorporé à l'école spéciale de Saint-Cyr. Promu sous-lieutenant le 1er octobre 1923, il est affecté au 12e bataillon de chasseurs mitrailleurs. Lieutenant le 1er octobre 1925, il est mis à la disposition du général commandant en chef les troupes de Syrie. Il débarque à Beyrouth le 9 mars 1927 et affecté au 8e bataillon du 1er régiment étranger. En juillet 1927, il est affecté au 1er régiment étranger en Algérie. Le 1er octobre 1934, il est admis à l'école de gendarmerie de Versailles alors qu'il vient d'être promu capitaine. En 1935, il est successivement affecté à la 4e légion de garde républicaine mobile puis à la 7e. En juin 1938, il est affecté à la 12e légion de GRM puis à la 17e légion en septembre 1939. Détaché aux armées, il est fait prisonnier le 25 juin 1940. Il parvient à s'évader en novembre et est affecté à l'état-major du commandement des troupes en Tunisie. Promu chef d'escadron le 25 septembre 1941, il est affecté au 1er régiment de la garde en novembre 1942 puis en novembre 1944 au 6e régiment à Toulouse comme adjoint au commandant du régiment. En août 1945, il est affecté au centre administratif de la gendarmerie puis en janvier 1946 à la 6e légion de garde républicaine qui prend l'appellation de 5e légion de garde républicaine en avril 1946. Promu au grade de lieutenant-colonel, il est affecté en Allemagne pour commander la 1re légion de gendarmerie d'intervention. Colonel le 1er octobre 1951, il est muté à Tunis pour commander la légion. Il sera à nouveau muté en Allemagne en juillet 1954 pour commander la 3e légion de gendarmerie des FFA. Le 1er avril 1955, il est désigné pour commander la 5e légion de gendarmerie mobile à Toulouse. Il sera admis à la retraite le 22 octobre 1959.
Engagé volontaire à Brest, CANN Paul Joseph est incorporé à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr le 13 octobre 1923. Sous-lieutenant en octobre 1925, il est promu lieutenant le 1er octobre 1927 et embarque pour Casablanca pour être affecté au 2e régiment étranger. Rapatrié en métropole en mai 1935, il est affecté au 91e RI de Givet. Capitaine le 25 septembre 1935, il est admis à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles en 1937 puis affecté à la 4e légion de garde républicaine mobile. En août 1939, il part aux armées en unité constituée, replié en janvier 1940, il est affecté à la 17e légion de garde républicaine mobile puis à la 6e légion de GRM en novembre 1940. En décembre il embarque pour Alger pour être affecté au 2e groupe de la Garde. Promu au grade de chef d'escadron le 26 juin 1943, il rejoint en 1944 les FFI. Affecté en 1945 au centre administratif de la gendarmerie, à la 2e légion de garde républicaine en mai 1946, au centre administratif de la gendarmerie en septembre 1949, il est promu au grade de lieutenant-colonel le 1er janvier 1953, il est affecté à la 3e légion de gendarmerie pour assurer les fonctions de commandant en second. Désigné pour servir aux légions de marche de GR d'Extrême-Orient, il part pour Saïgon en avril 1953. En avril 1955, il est affecté à la légion mixte de gendarmerie d'Indochine en qualité de liquidateur. Rapatrié en métropole en mai 1955, il est provisoirement affecté à la 3e légion de gendarmerie à Rennes avant d'être muté à Toulouse pour assurer les fonctions d'adjoint au chef de corps de la 5e légion de gendarmerie mobile et de commandant de légion par intérim jusqu'au 12 mars 1960, date à laquelle il est atteint par la limite d'âge.
Appelé au service armé de la classe 1926, FLOUQUET Omer Pierre est incorporé au 1er zouave au Maroc le 10 mai 1926. Caporal puis sergent-fourrier en mars 1927, il rengage en octobre 1927 au titre du 1er zouave et part pour Casablanca. En juin 1931 il est admis à l'école militaire de l'infanterie et des chars de combat à Saint-Maixent. Sous-lieutenant en octobre 1932, il est affecté au 67e RI et sera nommé lieutenant le 1er octobre 1934. Admis à l'école d'application de gendarmerie de Versailles en 1935 il est nommé lieutenant de gendarmerie et affecté à la 4e légion de garde républicaine mobile puis à la 3e légion de GRM. Il sera promu au grade de capitaine le 25 mars 1940 et affecté à la 14e légion de gendarmerie qui prendra le nom de légion de gendarmerie du Lyonnais en octobre 1943. Le 1er septembre 1945, il est affecté à la 1re légion de gendarmerie d'occupation en Allemagne puis au commandement de la compagnie de Baden-Baden le 18 mai 1946. Il est promu chef d'escadron le 10 octobre de la même année. En janvier 1947, il part pour Saïgon et rejoint la 1re légion de garde républicaine de marche d'Indochine. Rapatrié en mai 1949, il est affecté à la 2e légion de gendarmerie d'occupation pour commander la compagnie de Fribourg avant d'être nommé commandant en second de la 2e légion de gendarmerie des FFA. En juin 1952, il est affecté à la 5e légion-ter de gendarmerie à Pau. Promu lieutenant-colonel le 1er octobre 1954 il est maintenu dans son emploi. Colonel le 1er janvier 1960, il est nommé chef de corps de la 5e légion de gendarmerie mobile à Toulouse à compter du 1er mars 1960. Atteint par la limite d'âge, il sera rayé des cadres de l'Armée le 15 avril 1963.
DELPAL Maurice s'engage en avril 1927 au titre du 501e régiment de chars de combat. Caporal puis sergent, il intègre l'école militaire d'infanterie et de chars de combat de St-Maixent le 20 septembre 1930. Sous-lieutenant en octobre 1931, il est nommé lieutenant le 1er octobre 1933 et est admis le 15 février 1935 à l'école d'application de la gendarmerie à Versailles. Il sera affecté à Satory au peloton de chars du groupe spécial de la 1re légion de garde républicaine. Capitaine le 25 décembre 1939, il est affecté aux forces de gendarmerie de Paris. Il passe ensuite à la 22e légion de la garde républicaine en octobre 1943. Promu au grade de chef d'escadron le 10 janvier 1948 il est affecté au 1er groupe blindé à Satory en octobre 1951 qui deviendra 1er groupe blindé de la gendarmerie mobile en septembre 1954. Promu lieutenant-colonel le 1er janvier 1958, il est affecté à la 10e légion ter de gendarmerie mobile du 1er groupe blindé de GM. Après un séjour de deux ans à Philippeville (Algérie), il est affecté le 1er octobre 1962 à Toulouse pour commander la 5e légion de gendarmerie mobile . Promu colonel le 1er juillet 1963, il sera admis à faire valoir ses droits à la retraite le 21 septembre 1966.

Décret du 20 septembre 1954 : la garde républicaine mobile prend le nom de gendarmerie mobile. La Ve légion de garde républicaine devient la Ve légion de gendarmerie mobile.

Décision ministérielle du 1er janvier 1967 (no 31 000 MA/GEND) : la Ve légion de gendarmerie mobile prend l'appellation de Xe légion de gendarmerie mobile.

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Xe LÉGION DE GENDARMERIE MOBILE

1967 - 1967
Commandants État des services
Après avoir effectué son service militaire dans l'infanterie, RAMPAL Jean Paul intègre l'école de Saint Maixant en 1935. Sous-lieutenant en août 1936, il est affecté au peloton mobile n° 448 de la 3e légion de garde républicaine mobile à Lyon. En 1937, il est affecté à Souk-Ahras à la garde républicaine en Algérie où il est promu au grade de lieutenant puis part aux armées en 1939 au 3e régiment de tirailleurs algériens. En décembre 1940, il est affecté à l'escadron de Bone puis passe à l'escadron à cheval de la garde d'Algérie. Promu capitaine le 25 septembre 1943 il est affecté à Rabat commandant l'escadron de garde avant d'être affecté à Fès. En juillet 1953, il est muté à la 5e légion-bis à Rodez et commande le groupement. Il sera promu au grade de chef d'escadron le premier octobre 1953. Le premier février 1963, il est promu lieutenant-colonel et affecté en septembre à la 5e légion de gendarmerie mobile à Toulouse pour assurer les fonctions d'adjoint au chef de corps. Au départ du colonel Delpal, il assurera par intérim de commandement de la Ve légion de gendarmerie mobile.
Promu colonel le premier janvier 1967, il est désigné commandant de la 10e légion de gendarmerie mobile.
Il sera admis à faire valoir ses droits à la retraite le premier juillet 1967.

Décision ministérielle du 1er janvier 1967 (no 31 000 MA/GEND) : la Ve légion de gendarmerie mobile prend l'appellation de Xe légion de gendarmerie mobile.

Dissolution des légions de gendarmerie mobile : 31 juillet 1967

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CIRCONSCRIPTION RÉGIONALE DE LA GENDARMERIE DE MIDI-PYRÉNÉES

1967 - 1979

Suivant la circulaire ministérielle d'août 1966[1], les légions de la gendarmerie mobile sont dissoutes à compter du 31 juillet 1967. Les groupes d'escadrons sont transformés en groupements de gendarmerie mobile.

Le 1er août 1967, le 1er groupe d'escadrons de gendarmerie mobile de la Xe Légion de Gendarmerie Mobile dont le siège était à Toulouse, prenait la dénomination de 14e Groupement de Gendarmerie mobile.

14e groupement de gendarmerie mobile
Commandants du 14e groupement de gendarmerie mobile
Noms Grade Date de cdt.
MAUREL Yves Lt-Colonel 1967 à 1969
BOUHARD Marcel Lt-Colonel 1969 à 1971
BRUN René Lt-Colonel 1971 à 1975
CONTESSE Jean Chef d'escadron 1975 à 1978
DURAND Jacques Chef d'escadron 1978 à 1979

[1] Circulaire ministérielle n°31 000 MA/Gend. T. du 8 août 1966.

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LÉGION DE GENDARMERIE DE MIDI-PYRÉNÉES

1979 à 1991

Le 1er septembre 1979[1], les circonscriptions régionales de la gendarmerie changaient de nom. La Circonscription régionale de gendarmerie de Midi-Pyrénées (CRG M-P) prenait l’appellation de Légion de gendarmerie départementale de Midi-Pyrénées (LGD-MP). Ce changement d'appellation n'eut aucune d’incidence sur l’appellation des unités de gendarmerie mobile qui restaient sous le commandement des légions de gendarmerie départementale.

14e groupement de gendarmerie mobile
Commandants du 14e groupement de gendarmerie mobile
Noms Grade Date de cdt.
DURAND Jacques Chef d'escadron 1979 à 1980
GUISIER Jean-Pierre Chef d'escadron 1981 à 1984
GUEGANTON Henri Lt-Colonel 1984 à 1987
DEPOIRE Lt-Colonel 1987 à 1990
FAURE Lt-Colonel 1990 à 1991

[1] D.M. no 35100 DEF/GEND/B.S.S.T.R. du 13 juillet 1979.

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2e LÉGION DE GENDARMERIE MOBILE

1991 à 2005

La 2e légion de gendarmerie mobile créée par décision du 24 mai 1991[1] est mise en place à compter du 1er septembre 1991.

Commandants de la 2e légion de la gendarmerie mobile dont le siège était fixé à Bordeaux :

Commandants État des services
 Saint-Cyrien de la promotion BIR-HAKEIM (1961 - 1963) COURCOUX Roger entre en service dans l'arme Blindée Cavalerie en 1960. Il servira dans cette arme pendant 8 ans. En 1971, il entre à l'école des officiers de la gendarmerie nationale à Melun. Il sera admis dans la gendarmerie le 1er août 1972, avec le grade de capitaine. Affecté à l'escadron de gendarmerie mobile de Dreux, il y sert jusqu'en 1975, date à laquelle il prend le commandement de la compagnie de gendarmerie départementale de Moulins (Allier) jusqu'en 1979. Promu chef d'escadron, il est désigné pour prendre le commandement de la compagnie de Cergy-Pontoise (Val d'Oise) de 1979 à 1982. Reçu au concours du brevet d'études militaires supérieures de la gendarmerie, il intègre pour deux ans l'école militaire à Paris. Au cours de cette période, il sera promu lieutenant-colonel en 1983. À l'issue, il est affecté comme chef de bureau au commandement des écoles de Maisons-Alfort, où il sert pendant trois ans. Promu colonel en 1987, il prend le commandement du groupement de gendarmerie mobile des Pays de Loire à Nantes de 1987 à 1989, période au cours de laquelle il est désigné en 1988 pour assurer le commandement opérationnel des 27 escadrons déplacés en Nouvelle-Calédonie, après l'affaire d'Ouvéa. De 1989 à 1991, il est affecté à l'école militaire à Paris comme cadre à l'institut des hautes études de la défense nationale.
Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du mérite, le colonel Courcoux est désigné le 1er septembre 1991 pour prendre le commandement de la 2e légion de gendarmerie mobile, en création à Bordeaux (33).
 Admis à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1965, PIGEYRE Robert rejoint l'école des officiers de la gendarmerie nationale à Melun le 15 septembre 1967. Affecté à la circonscription régionale d'Aquitaine à sa sortie d'école en 1968 avec le grade de lieutenant, il sert comme commandant de peloton à l'escadron2/11 de gendarmerie mobile à Bayonne jusqu'en 1971. Muté en 1971 au centre d'instruction des gendarmes auxiliaires d'Auxerre, il sert en qualité d'instructeur puis prend le commandement de la compagnie d'instruction lors de son passage au grade de capitaine en 1974. En 1975, il se voit confier le commandement de l'escadron 4/2 de gendarmerie mobile à Melun jusqu'en 1978. Il obtient durant cette période le diplôme d'études supérieures de la gendarmerie. Il est affecté à l'état-major du 3e corps d'armée et de la 1er région militaire à Paris en 1978. Promu chef d'escadron en 1980, il est admis à suivre les cours de la 95e promotion de l'école supérieure de guerre de 1981 à 1983, année au cours de laquelle il prend le commandement de la compagnie de Nantes et ce jusqu'en 1986. Promu lieutenant-colonel en 1985 il est affecté au centre d'enseignement supérieur de la gendarmerie comme officier professeur jusqu'en 1989. À compter de cette date et jusqu'en 1986, il est affecté en Haure-Garonne pour commander le groupement de gendarmerie départementale. Il est promu colonel le 1er juin 1990. En 1992, il est affecté à la Direction générale de la gendarmerie nationale comme chef de bureau Défense-opération.
Chevalier de la Légion d'honneur et de l'ordre national du mérite, le colonel Pigeyre est désigné le 1er novembre 1994 pour prendre le commandement de la 2e légion de gendarmerie mobile à Bordeaux (33).
 Admis à l'école spéciale militaire de Saint-Cyr en 1967, KERVINIO Jean-Claude rejoint l'école des officiers de la gendarmerie nationale à Melun le 15 septembre 1969. Nommé au grade de sous-lieutenant le 1er octobre 1968 et de lieutenant le 1er octobre 1970, il est affecté à l'issue de sa formation en qualité de commandant de peloton à l'escadron 13/2 de gendarmerie mobile à Bellac (87). Le 1er septembre 1973, il prend le commandement du peloton de gendarmerie d'autoroute à Nemours. Promu au grade de capitaine le 1er septembre 1975, il commande dès le mois suivant le peloton d'autoroute de Bonneville (74). Le 11 septembre 1978, il est admis à suivre le stage d'informaticien militaire du 2e degré organisé par le centre Interarmées des recherches opérationnelles à Paris. Affecté au groupement des services techniques de la gendarmerie nationale, centre de traitement de l'information de la gendarmerie à compter du 1er août 1979, il sera promu au grade de chef d'escadron le 1er janvier 1981. Le 1er août 1985, il prend le commandement du groupement de gendarmerie maritime de Lorient (56) et sera promu au grade de lieutenant-colonel le 1er janvier 1986. Le 1er janvier 1989, il est muté au centre technique de la gendarmerie nationale, chef du centre de traitement de l'information de la gendarmerie à Rosny-Sous-Bois (93). Promu au grade de colonel le 1er janvier 1993, il est muté en qualité de directeur adjoint à l'institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale à Rosny-Sous-Bois (93). Le 1er juillet 1995, il est nommé directeur de cet institut.
Le 16 septembre 1997, le colonel Kervinio est affecté à Bouliac (33) pour prendre le commandement de la 2e légion de gendarmerie mobile.
Colonel VIDAL Michel
Cdt. de la 2e légion de gendarmerie mobile de 2000 à 2003
Colonel DUMONT
Cdt. de la 2e légion de gendarmerie mobile de 2003 à 2005
Groupement III/2 de gendarmerie mobile
Commandants du groupement III/2 de gendarmerie mobile
Noms Grade Date de cdt.
FAURE Lt-Colonel 1991 à 1993
AC'H Henri Lt-Colonel 1993 à 1997
CAUMETTE André Lt-Colonel 1997 à 2000
COSTE Michel Lt-Colonel 2000 à 2002
VARENNES Thierry Lt-Colonel 2002 à 2005

[1] Décision 15 500 DEF/GEND/OE/ORG du 24 mai 1991.

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RÉGION DE GENDARMERIE D'AQUITAINE
GENDARMERIE DE LA ZONE DE DÉFENSE SUD-OUEST

2005 à 2015

Avec le décret du 24 mars 2005[1], les légions de gendarmerie mobile sont dissoutes à compter du 30 juin 2005.

Les groupements, escadrons et pelotons de la 2e légion de gendarmerie mobile sont rattachés à la Région de gendarmerie d'Aquitaine et Zone de défense sud-ouest. Les unités conservent leur dénomination.

Groupement III/2 de gendarmerie mobile
Commandants du groupement III/2 de gendarmerie mobile
Noms Grade Date de cdt.
VARENNES Thierry Lt-Colonel 2002 à 2005
ANTÉBLIAN Pierre Lt-Colonel 2005 à 2009
RAHMANI Didier Lt-Colonel 2009 à 2012
MARESCA Christophe Lt-Colonel 2012 à 2016

[1] Décret n°2005-274 du 24 mars 2005 portant organisation générale de la gendarmerie nationale.


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RÉGION DE GENDARMERIE
et ZONE DE DÉFENSE ET DE SÉCURITÉ

1er janvier 2016

Avec la loi du 16 janvier 2015[1], treize régions étaient créées en France métropolitaine à partir des vingt-deux régions existantes. Ces treize régions étaient regroupées à leur tour pour former sept zones de défense et de sécurité. Ce nouveau découpage territorial entra en application au 1er janvier 2016.

Les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées étaient fusionnées pour ne former qu'une région qui prit initialement le nom de région de Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées. Avec la région Corse et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées forma la zone de défense et de sécurité Sud.

L'ensemble des unités de gendarmerie mobile implantées dans ces trois régions étaient rattachées à la zone de défense et de sécurité sud dont le siège fut fixé à Marseille.

Groupement III/6 de gendarmerie mobile
Commandants du groupement III/6 de gendarmerie mobile
Noms Grade Date de cdt.
LAFFORGUE Colonel 2016 à 2020
GUILBAUD Colonel 2020

[1] Loi du 16 janvier 2015 relative à la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales et modifiant le calendrier électoral.

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