LA GARDE RÉPUBLICAINE MOBILE

Sa création - son organisation
Sommaire
Création des pelotons mobiles
Création des légions de garde républicaine mobile

C'est à la faveur de la loi du 22 juillet 1921 portant augmentation des effectifs de la gendarmerie que furent créés les pelotons de gendarmerie mobile. L'effectif pour l'ensemble des pelotons créés fut fixé à 153 officiers et 6 051 sous-officiers.
Pour être rapidement constitué et opérationnel, l'encadrement de ces pelotons devait être réalisé par des personnels motivés issus de l'arme. C'est donc sur la base du volontariat que l'on fit appel aux gendarmes et gradés servant dans les brigades.


LES PELOTONS MOBILES

1921 - 1927

La création de ces nouvelles unités souleva peu d'enthousiasme au sein de l'arme. À solde égale, peu de gendarmes territoriaux, attachés à leur circonscription, se portèrent volontaire et il parut bien vite nécessaire de convaincre les sceptiques et d'encourager les indécis en leur faisant miroiter quelques avantages que pourrait leur procurer leur nouvelle affectation. Ce fut l'objet de la circulaire du 15 novembre 1921 [1] qui prévoyait la création de 111 pelotons, échelonnés sur les exercices 1921, 1922 et 1923. Cependant, malgré ces incitations, ce programme ne put être réalisé dans les délais prévus, puisqu'en juillet 1923, 31 pelotons seulement existaient. En mars 1925, on en comptait 37, et au début de 1927, quarante-quatre [2].

1922 - Les pelotons mobiles de gendarmerie

Les pelotons mobiles, commandés par un officier du grade de lieutenant ou sous-lieutenant, étaient en principe de 40 hommes de troupe, gradés compris. Ils pouvaient être à pied ou à cheval. Chaque peloton était divisé en quatre brigades de dix hommes à la tête de chacune desquelles était placé un gradé.
Dans le gouvernement militaire de Paris, les pelotons étaient à l'effectif de 60 hommes, gradés compris, répartis en 6 brigades de 10 hommes. Lorsqu'ils étaient groupés par deux, ils étaient placés sous le commandement d'un capitaine et par huit sous le commandement d'un chef d'escadron. Au total, la loi de 1921 devait permettre la création de 87 pelotons.

peloton à cheval

Les pelotons, alors dénommés « Pelotons mobiles de Gendarmerie » étaient mis en résidence dans les chefs-lieux de département ou dans les grandes villes.
Ils furent numérotés suivant un numéro d'ordre unique. L'administration centrale attribuant les numéros pairs aux pelotons à pied et les numéros impairs aux pelotons à cheval. Cette numérotation se faisant dans l'ordre de leur création. Dès la mise en place des premiers pelotons, le président de la République Alexandre Millerand modifia par décret du 18 mai 1922 [3]les articles 8, 9 et 10 du décret du 20 mai 1903 afin de préciser que « la gendarmerie est répartie sur tout le territoire par brigades et par pelotons mobiles». Cette création fut complétée par une instruction provisoire du ministre de la Guerre et des pensions André Maginot, portant sur l'organisation et le service des pelotons mobiles de gendarmerie. Cette instruction du 9 septembre 1922[4] précisait que « les pelotons mobiles de gendarmerie constituaient des unités constamment prêtes à assurer le maintien de l'ordre sur un point quelconque du territoire ». Ils étaient placés sous l'autorité des chefs d'escadron commandant les compagnies départementales (aujourd'hui groupement de gendarmerie départementale) et l'ensemble des pelotons stationnés sur le territoire d'une légion était sous l'autorité du chef de légion.

Outre le maintien de l'ordre qu'ils devaient assurer sur un point quelconque du territoire, leur rôle était de renforcer le service ordinaire et extraordinaire des brigades départementales et de constituer des écoles d'instruction pour les nouveaux admis.
Comme des écoles de perfectionnement, il revenait aux commandants de ces unités de dispenser une solide instruction militaire ainsi qu'une très sérieuse instruction générale à leurs gendarmes.

entraînement

L'instruction générale devait permettre aux gardes d'acquérir de bonnes notions d'écriture, d'orthographe et de rédaction (1). L'instruction militaire, spécifique à l'arme, avait pour but d'inculquer aux jeunes gendarmes les devoirs et les responsabilités dans l'exercice de leur mission de protection des citoyens et de leurs biens, complétée par l'étude des connaissances nécessaires à la rédaction des procès-verbaux simples. Une éducation physique par la pratique quotidienne d'exercices physiques ainsi qu'une solide instruction équestre complétaient cette formation. Outre le maintien de l'ordre et l'instruction, les gendarmes des pelotons mobiles étaient détachés en renfort près des brigades départementales et placés pour ce service sous les ordres des commandants de brigades ou du commandant d'arrondissement.

Chaque militaire des pelotons mobiles était doté du même armement que les gendarmes départementaux. Les pelotons mobiles furent pourvus d'une camionnette pour le transport de leurs matériels lorsqu'ils devaient se déplacer pour assurer des missions de maintien de l'ordre(2).

Notes

(1) Cette instruction ayant pour base le programme scolaire permettant d'obtenir le certificat d'études primaires.

(2) C'est par circulaire n° 8941 T/13 du 5 juin 1924 que la direction de la gendarmerie nationale autorisa pour la première fois les pelotons à les utiliser dans le cadre de leur déplacement pour le maintien de l'ordre.

1926 - Les pelotons de garde républicaine mobile

Si l'engagement des pelotons mobiles par les unités de gendarmerie départementale desquelles ils dépendaient ne présentait aucune difficulté, en revanche dès qu'ils étaient regroupés pour être employés en de plus grandes formations, apparaissait un défaut de cohésion dû à l'absence d'une organisation hiérarchique. Ce défaut fut initialement corrigé par une circulaire du 2 septembre 1926[5] dans laquelle la direction de la gendarmerie nationale confiait aux généraux commandant les régions militaires le soin d'organiser hiérarchiquement l'encadrement des pelotons mobiles et des pelotons de réserve ministérielle regroupés en la circonstance en compagnie ou escadrons.

peloton mobile

Fort de cette nouvelle organisation et devant les difficultés rencontrées par le général commandant le Corps d'Armée pour sa mise en place, il apparut nécessaire que ces formations temporaires et leur encadrement deviennent permanents.

Cette circulaire fut à l'origine d'une nouvelle organisation hiérarchique des pelotons qui vit le jour un an plus tard. Huit jours plus tard, un premier décret du 10 septembre[6] rattachait au budget du ministère de l’Intérieur l'ensemble des crédits destinés à l’entretien de la gendarmerie et plus particulièrement ceux destinés aux pelotons de gendarmerie mobile. C'est à cette occasion que la gendarmerie mobile prit le nom de « garde républicaine mobile ». Ils conservaient leur statut militaire et demeuraient sous l'autorité du Ministère de la Guerre. Pour hâter leur mise en place, ce décret fut immédiatement suivi d'un deuxième décret[7] du même jour transformant 400 brigades à cheval en brigades à pied afin de reporter les économies des 2000 chevaux supprimés sur la réalisation du programme de constitution de la garde républicaine mobile à cheval.

Cette nouvelle force composée de professionnels bien entraînés, armés, ayant une capacité de déplacement toujours plus importante grâce au développement de la motorisation dont elle bénéficiait, fit l'objet d'une attention particulière de la part des officiers généraux de l'armée de terre. Ils espéraient confier à ces pelotons bien plus que leurs missions de renfort et de maintien de l'ordre et proposèrent au haut commandement d'autres solutions d'emploi. Avec la réduction du service militaire, l'État-major général se rangea à leur avis et exprima bien vite son intention de pouvoir s'appuyer sur la capacité opérationnelle de ces pelotons en cas de conflit. La gendarmerie qui, après tant d'années, avait enfin obtenu la création de ces pelotons mobiles pour soulager le service des brigades demeurait réticente à cette idée. Cependant, le gouvernement jugea à son tour qu'il pouvait obtenir davantage de ces unités, mais pour cela il devait donner à ces pelotons une autonomie suffisante et une structure particulière pour un emploi plus large.

Les unités de garde républicaine mobile furent intégrées par la loi du 13 juillet 1927 [8] dans l'organisation générale de l'armée et participèrent en temps de paix au service de la préparation militaire, au service de garnison et à l'instruction des troupes ; en temps de guerre à l'encadrement des formations mobilisées. Elles devaient, au cours des hostilités, être complétées par l'incorporation de gardes auxiliaires choisis dans les classes âgées parmi les citoyens présentant les garanties morales indispensables.

L'ensemble des conditions étant dorénavant réuni, le ministre de la Guerre fut autorisé par la loi du 16 juillet 1927[9] qui accorda l'ouverture de crédits supplémentaires, à procéder aux promotions des officiers et sous-officiers nécessaires à l'encadrement des pelotons ainsi regroupés en trois légions autonomes. Chaque légion étant commandée par un colonel secondé d'un lieutenant-colonel, chaque groupe par un chef d'escadron et chaque escadron par un capitaine.


[1] Circulaire du 15 novembre 1921 portant sur l'affectation des militaires des légions aux pelotons mobiles de gendarmerie

[2] Tableau des emplacements des pelotons mobiles créés à la date du 1er janvier 1926 et des résidences probables des pelotons restant à créer

[3] Décret du 18 mai 1922 portant sur la modification des articles 8, 9 et 10 du décret du 20 mai 1903

[4] Instruction du 9 septembre 1922

[5] Circulaire du 2 septembre 1926 relative à l'encadrement des pelotons mobiles et des pelotons de réserve ministérielle.

[6] Décret du 10 septembre 1926 portant rattachement au budget du ministère de l'intérieur des crédits destinés à l'entretien de la gendarmerie(1)

[7] Décret du 10 septembre 1926 portant transformation de brigades de gendarmerie à cheval en brigades à pied (2)

[8] Loi du 13 juillet 1927 sur l'organisation générale de l'armée.

[9] Loi du 16 juillet 1927 portant ouverture de crédits supplémentaires, sur l'exercice 1927, au titre du budget général et du compte spécial « Entretien des troupes d'occupation en pays étrangers », pour l'intensification du recrutement des militaires de carrière.

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LES LÉGIONS DE GARDE RÉPUBLICAINE MOBILE

1927 - 1940
1927 - Création des légions de garde républicaine mobile

Le 24 septembre 1927, un décret[1] constituait les pelotons de garde républicaine mobile en légions autonomes, créant au sein de l'arme de la gendarmerie une nouvelle subdivision. Ce décret fixait les cadres d'une légion de garde républicaine mobile à un colonel commandant la légion, un lieutenant-colonel adjoint au commandant de la légion, quatre chefs d'escadron commandants de groupe, douze capitaines commandants d'escadron ou de compagnie, trente-quatre lieutenants ou sous-lieutenants commandants de peloton, un capitaine trésorier, un lieutenant chargé du matériel, et quatre sous-officiers secrétaires ou comptables.

Painlevé

Le ministre de la Guerre Paul Painlevé, ayant été autorisé par ce décret à procéder aux promotions des officiers nécessitées par le groupement en trois légions des pelotons de garde républicaine mobile, une circulaire du 21 octobre 1927[2] fixa les modalités de création des deux premières légions. Paris fut le siège de la 1re légion. Installée provisoirement à Bastion 14, boulevard Davout, elle comprenait toutes les formations existantes ou à créer, sur les territoires du gouvernement militaire de Paris et des 1er, 2e, 6e et 20e corps d'armée. Cette légion était composée de 4 groupes. Le premier, celui de Paris comprenait les compagnies de Paris, Melun, Beauvais et Gravelines. Le deuxième fut mis en attente, sa création devant se faire par dédoublement du premier lorsque les effectifs le permettraient. Le troisième installé à Nancy, comprenait les compagnies de Nancy, Strasbourg, Baccarat et Bruyères. Le quatrième en résidence à Metz était composé des compagnies de Bar-le-Duc, Lérouville, Metz et Verdun.

La ville de Tour fut ensuite choisie pour être le siège de la deuxième légion et son casernement fut installé à Joué-lès-Tours. Elle comprenait toutes les formations situées dans les 3e, 4e, 9e, 10e, 11e, 12e, 17e et 18e corps d'armée. Cette légion était également composée de quatre groupes dont le deuxième serait mis en action par dédoublement du premier lorsque les effectifs le permettraient. Le premier groupe installé à Nantes comprenait les compagnies de Tour, Ancenis, Nantes, Vitré et Brest. Le troisième installé à Rouen, était composait des compagnies du Havre, Falaise, Cherbourg. Le quatrième installé à Limoges, comprenait les compagnies de Limoges, Périgueux et Mérignac. Cette circulaire, fixant au premier novembre 1927 la prise de fonction des commandants de légion, déterminait également et à titre provisoire « l'étendue du commandement des colonels et les principes généraux sur lesquels, en attendant des règlements plus détaillés, ces officiers devaient régler leur action ».

Un rectificatif du 27 août 1927 à l'instruction provisoire du 9 septembre 1922 changeait l'appellation de « pelotons mobiles de gendarmerie » par « pelotons de garde républicaine mobile », les gendarmes de ce corps prenaient le titre de « garde » et les « commandants d'arrondissement » celui de « commandants de section ».

Les légions étaient établies au fur et à mesure de l'accroissement du nombre des pelotons et dans les limites budgétaires autorisées par le Parlement. Elles furent numérotées suivant leur ordre de création (12e pour celle de Toulouse). Elles étaient subdivisées en groupes, constitués de compagnies, composées d'un nombre variable de pelotons qui conservaient leur numérotation précédente. La garde républicaine de Paris fut comprise dans la nouvelle subdivision de l'arme.

La loi du 31 mars 1928 sur le recrutement de l'armée instaura le service militaire d'un an. Pour compenser la réduction du service militaire actif, elle augmenta d'une manière significative (article 103) le nombre de militaires de carrière (de 72.000 à 106.000 dont 30.000 pour l'armée coloniale), d'agents militaires (fixé à 15.000), d'employés civils (effectif fixé à 30.000) et porta le complet de la garde républicaine mobile à 15.000 hommes pour tenir compte de ses obligations. En effet, son effectif demeurait insuffisant pour lui permettre d'assurer sa mission principale du maintien de l'ordre tout en participant aux divers services de l'armée. En temps de paix, elle devait assurer le service de la préparation militaire, celui de garnison et l'instruction des troupes. En temps de guerre, elle était chargée de l'encadrement des formations mobilisées.

Les missions principales de la garde républicaine mobile ayant été définies, il ne restait qu'à fixer l'administration de ces Légions. Ce fut l'objet de l'instruction provisoire du 4 avril 1928. Les légions furent articulées en 2 ou 4 groupes de 2 à 5 compagnies. Le nombre variable d'unités composant les groupes et les légions était dû à la création échelonnée des compagnies qui pouvaient être à pied ou à cheval. Ces dernières étaient à l'effectif de 120 officiers et sous-officiers.

Le nombre de légions de la garde républicaine mobile s'accrut progressivement conformément à la loi de 1928. En 1930 on procédait à l'installation de la légion de Nantes tandis que celles de Lyon et de Nancy étaient opérationnelles depuis 1928 pour la première et 1929 pour la seconde. En 1931, le Parlement votait les crédits nécessaires à la création d'un groupe autonome de chars et d'autos-mitrailleuses dans la garde républicaine mobile. Il fut rattaché à la première légion. Sa création nécessita la modification de l'article 5 du décret du 1er décembre 1928. Par décret du 23 mai 1931[3], la garde était organisée régimentairement en légion ou en groupes formant corps et commandée par un lieutenant-colonel assisté d'un chef d'escadron. Le 15 mai 1933 fut créé le « groupe spécial autonome de garde républicaine mobile ». Stationné à Versailles-Satory, le groupe s'articula progressivement en deux compagnies de chars et une compagnie d’automitrailleuses.

Conformément à la circulaire du 11 octobre 1934[4], les légions de Reims, Arras, Besançon et Courbevoie portaient en 1935 leur nombre à 9, ce qui représentait un effectif réglementaire pour l'ensemble des légions de 11 401 hommes, officiers compris dont environ la moitié à cheval et l'autre à pied. La même année, un décret du 27 avril 1935[5]créait en Algérie un groupe de garde républicaine mobile composé de 3 compagnies à pied. Il dépendait du général commandant le 19e corps d'armée par l'intermédiaire du commandant de la 19e légion de gendarmerie, qui prenait à cette occasion le titre de « commandant de la gendarmerie et de la garde républicaine mobile ». Il était secondé par un adjoint du grade de lieutenant-colonel.

MO à cheval

Afin de lui permettre d'assurer sa mission principale de maintien de l'ordre tout en participant aux divers services de l'armée, il est apparu que son effectif total, fixé à 15 000 hommes par la loi du 31 mars 1928, était insuffisant. Un décret du 23 octobre 1935[6] le porta à 20 000 hommes.

Avec la création de la légion de Rouen quelques mois plus tard, il existait en 1936, dix légions de la garde républicaine mobile comptant un effectif de 13.498 hommes dont 576 officiers et 5.560 sous-officiers à cheval, 3427 à pied. La 11e légion fut installée à Marseille en 1936 puis ce fut le tour de la 12e installée à Toulouse en 1937 suivie de la 13e, à Saint-Quentin et de la 14e, à Drancy.

Le commandement de la 12e légion fut confié au colonel Gauthier, secondé par le lieutenant-colonel Grugier et du chef d'escadron Quelennec. L'État-major fut installé rue Furgole et les gardes dans les nouveaux immeubles du Boulingrin en attendant la construction d'une caserne.
C'est à cette occasion que fut raccroché à la légion le peloton n°128 de garde républicaine mobile installé dans la caserne Pégot à Saint-Gaudens. Créé en 1931 il fut successivement commandé par les lieutenants Cathoulié puis Souyris en 1936.

Régime politique Chefs d'état Chefs de la 12e légion Date de commandement
IIIe RÉPUBLIQUE Albert Lebrun
1932 – 1940
GAUTIER
Colonel
1937 à 1940

CRÉATION DES LÉGIONS DE GARDE RÉPUBLICAINE MOBILE
N° de Légions Chef-lieu de légion Création officielle Autonomie administrative
1er Montrouge (Paris) Décret du 24 septembre 1927 1er novembre 1927
2e Joué-lès-Tours Décret du 24 septembre 1927 1er novembre 1927
3e Lyon Circulaire ministérielle no 11579 CD/13 du 15 mai 1928 15 mai 1928
4e Nancy Circulaire ministérielle no 19147 CD/13 du 11 mai 1929 1er juillet 1929
5e Nantes Décision ministérielle no 20865 CD/13 du 16 juin 1930 par dédoublement de la e légion de GRM 1er juillet 1930
6e Arras Décision ministérielle no 3008 CD/13 du 28/01/1931 1ermars 1931
7e Reims Décision ministérielle no 34 938 CD/13 du 25/10/1931 1er janvier 1932
8e Besançon Décision ministérielle du 27 juin 1933 1er août 1933
9e Courbevoie Décision ministérielle no 33754 T/10 G du 31/10/1935 1er janvier 1936
10e Rouen Décision ministérielle no 43602 T/10 G du 27/12/1935 1er janvier 1936
11e Marseille Décision ministérielle no 38253 2/10 G du 8 août 1936 1er octobre 1936
12e Toulouse Décision ministérielle 26079 T/10 G du 26 juin 1937 1er décembre 1937
13e Saint-Quentin

14e Drancy Décision ministérielle 653 ST/10 G du 22/10/1938
CRÉATION DES GROUPES DE GARDE RÉPUBLICAINE MOBILE EN AFRIQUE DU NORD
Lieu création officielle Composition
Algérie Décret du 27 avril 1935[5] 1 groupe de 3 compagnies à pied
Algérie Décret du 12 janvier 1937[7] 15 pelotons à pied et 3 à cheval
Maroc Décret du 15 décembre 1937[8] 1 compagnie de 3 pelotons à pied

Au fur et à mesure de leurs créations, on fît correspondre chaque légion de garde républicaine mobile au territoire d'une seule région militaire.

Au début de la guerre, les numéros et les chefs-lieux des légions étaient les suivants :

Au 1er septembre 1939, la garde républicaine mobile était composée de 14 légions, subdivisées en 54 groupes, représentant 167 compagnies, formant 492 pelotons. Tous les pelotons d'une compagnie n'étant pas regroupés en une même résidence, mais distribués sur le territoire en fonction des disponibilités de casernement et des zones à forte concentration urbaine.


[1] Décret du 24 septembre 1927 relatif à la constitution en légions autonomes des unités de garde républicaine mobile

[2] Circulaire du 21 octobre 1927

[3] Décret du 23 mai 1931 portant organisation de la gendarmerie

[4] Circulaire du 11 octobre 1934 relative à l'organisation provisoire des légions de garde républicaine mobile.

[5] décret du 27 avril 1935 portant création d'un groupe de la garde républicaine en Algérie

[6] Décret du 23 octobre 1935 portant augmentation des effectifs de la garde républicaine mobile

[7] Décret du 12 janvier 1937 portant augmentation des effectif de la garde républicaine mobile en Algérie

[8] Décret du 15 décembre 1937 portant création de la garde républicaine mobile au Maroc

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